TOUT EST DIT

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mardi 5 janvier 2010

Les huîtres ne seront plus testées par des souris

Le très controversé "test de la souris" sera remplacé, en France, par un examen chimique, que réclament depuis longtemps les ostréiculteurs.
Le ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la pêche a confirmé ce samedi l'abandon du test souris, très contesté par les ostréiculteurs, et son remplacement par le test chimique.

"Ce changement de méthode" qui décide de l'interdiction ou non de la vente des huîtres est "opérationnel sur l'ensemble du territoire national, dès le 1er janvier 2010", a indiqué le ministère.

Vendredi soir, Olivier Laban, président de la section régionale conchylicole d'Arcachon avait lui-même annoncé avoir été informé la veille, par courrier, de cette modification.

Il s'était félicité de cette nouvelle, soulignant que c'était une demande de longue date. Les professionnels ont toujours dénoncé ces tests, estimant qu'ils provoquaient des résultats positifs même en cas d'absence de toxine.

"C'est le test chimique qui décidera désormais des ouvertures ou fermetures de bassin, mais le test souris est maintenu comme dispositif de vigilance" vis-à-vis des toxines inconnues ou émergentes, a-t-on précisé au ministère de la Pêche.

Le changement de procédure en faveur du test chimique a été validé à la mi-septembre par l'ensemble des autorités sanitaires européennes.

Le changement dans la réglementation européenne - aujourd'hui seul le test souris est reconnu par Bruxelles - sera adopté "dans les prochaines semaines", a-t-on encore affirmé de même source, soulignant que la France souhaite que "les choses aillent vite".

Pour les professionnels, la confirmation du ministère n'est pas une surprise. Ces derniers mois, Bruno Le Maire, le ministre de la Pêche, s'était engagé à faire entrer le test chimique en application par anticipation dès le début de l'année 2010.

Le premier test chimique devrait entrer en application sur le bassin d'Arcachon lors des prochains prélèvements prévus le 18 janvier.

Les "tests de la souris" consistent à injecter des extraits d'huîtres à des souris pour déceler la présence éventuelle de micro-algues toxiques pour l'homme. Si deux souris sur trois meurent dans les 24 heures, les coquillages sont interdits à la vente.

Depuis 2004, le test souris a régulièrement conduit à des interdictions de vente des huîtres du bassin d'Arcachon, provoquant la colère des ostréiculteurs.

La France, premier producteur européen d'huîtres, compte 15 000 à 20 000 ostréiculteurs.

Nicolas Sarkozy se rendra à Davos

Ce sera une première : un président de la République française à Davos. Nicolas Sarkozy se rendra le 27 janvier dans la station helvétique pour prononcer le discours inaugural du Forum économique mondial, qui rassemble le gratin économico-politique de la planète.

"Le président de la République prononcera un discours fort sur les dérives du capitalisme", indique Franck Louvrier, conseiller en communication de l'Elysée. M. Sarkozy, qui ne s'est jamais rendu à Davos, estime qu'il a suffisamment fustigé dans ses discours le capitalisme pour ne pas être compromis par un tel déplacement, habituellement boudé par les présidents français.
Le sujet du Forum, qui se tiendra du 27 au 31 janvier, s'intitule "améliorer l'état du monde : repenser, redessiner, reconstruire".
Arnaud Leparmentier

M. Sarkozy exclut de donner le droit de vote aux étrangers

Pour clore le débat sur l'identité nationale, Nicolas Sarkozy rêve de prendre la gauche à contre-pied, comme il l'avait fait en 2003 en supprimant la double peine (l'expulsion des étrangers après une peine de prison), alors qu'il était ministre de l'intérieur. Mais il n'existe pas foule de mesures pour réserver des "surprises", comme l'a annoncé à ses proches le président de la République.
Dans son livre Pour la nation qui parait mercredi 6 janvier (Grasset, 128 p., 9 euros) Eric Besson relance l'idée d'introduire le droit de vote des immigrés aux élections municipales, une idée à laquelle M. Sarkozy s'était déclaré favorable en 2005. Le ministre de l'immigration et l'identité nationale propose de réserver ce droit "aux ressortissants des pays qui furent colonisés par la France, qui sont des pays francophones, qui ont appartenu à notre République, et qui sont aussi ceux qui entretiennent avec elle les liens les plus profonds et anciens".

Cette proposition, même limitée, n'a aucune chance d'aboutir dans un futur proche. Non qu'elle soit inconstitutionnelle : depuis le traité de Maastricht, ce droit a été ouvert aux citoyens de l'Union européenne. Mais il faudrait réunir une majorité des deux tiers pour adopter une telle réforme constitutionnelle. Les proches de M. Sarkozy jugent peu probable que la gauche soutienne un tel projet proposé par la droite, comme elle l'avait fait pour la légalisation de l'avortement en 1975.

Surtout, l'UMP reste majoritairement hostile à une telle mesure. Pour cette raison, M.Sarkozy avait renoncé en 2007 à la proposer. Il ne compte pas y revenir. "Le droit de vote des étrangers n'est pas dans le programme de la présidentielle de 2007. Le sujet n'est pas d'actualité et ne sera pas évoqué dans les semaines ou les mois à venir", déclare Franck Louvrier, conseiller en communication. "Une telle décision aussi symbolique exige une adhésion large, renchérit un conseiller de l'Elysée. Elle ne peut se prendre qu'après un débat national ou une campagne présidentielle. Le sujet mérite d'être mûri."

L'Elysée affirme laisser M.Besson gamberger sur la série de mesures. M. Sarkozy a prévu de rendre ses arbitrages lors d'une réunion interministérielle fin janvier et fera ses propositions début février, sans doute le 4. Pour l'instant, l'arsenal exploré par M.Besson est un mélange de mesures censées tenir l'équilibre entre rappels aux devoirs des étrangers et mesures d'accueil plus ouvertes.

Lors du lancement du débat, en octobre, le ministre a proposé de faire chanter La Marseillaise aux jeunes Français au moins une fois par an. L'enseignement de l'hymne national est déjà inscrit dans les programmes scolaires.

Il a aussi suggéré d'instaurer, sur la base du volontariat, un parrainage républicain destiné aux étrangers arrivant en France pour y séjourner, et de mettre en place un "contrat d'intégration républicaine". Il s'agirait de renforcer le contrat d'accueil et d'intégration créé en 2003, qui n'exige pour l'heure qu'un niveau minimal de connaissance du français.

M. Besson a aussi retenu deux suggestions qui ont émergé des 50 000 contributions reçues sur le site debatidentitenationale. fr: faire chanter La Marseillaise lors des rencontres de première division des championnats de France des principaux sports; solenniser par un serment citoyen l'accession des étrangers à la citoyenneté et des Français à l'âge de la majorité.

M. Sarkozy a indiqué lundi 4 janvier aux dirigeants de l'UMP qu'il n'était pas question d'interrompre le débat. Il leur a demandé de réfléchir à des propositions. "Les pistes sont maigres", concède un proche du président.
Arnaud Leparmentier et Laetitia Van Eeckhout

Un parking pour femmes avec des places de stationnement... plus larges

Un parking réservé à l'usage exclusif des femmes a ouvert en fin d'année dans la province chinoise du Hebei (Nord). Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne s'agit pas de répondre à la demande de femmes s'inquiétant de l'insécurité dans certains lieux souterrains de stationnement. Non, le but de ce parking est de faciliter les manœuvres automobiles aux femmes en leur proposant des emplacements plus larges et une signalisation plus voyante.
Pour Wang Zheng, un responsable du centre commercial de Wanxiang Tiancheng dans la ville de Shijiazhuang, ce nouveau parking a été conçu pour "répondre à la perception forte de la couleur chez les femmes et à leur appréciation différente de la distance". "Les places sont plus larges d'un mètre par rapport à la moyenne", a précisé M. Wang, ajoutant que les panneaux de signalisation plus colorés du nouveau parking "correspondent mieux aux besoins des femmes".

En août, la mairie de Séoul en Corée du Sud avait annoncé une initiative similaire, qui doit voir le jour courant 2010, indique le Huffington Post. Près de 5 000 places de stationnement de la ville, situées à proximité des centres commerciaux, seront peintes en rose. Elles seront ainsi réservées à la clientèle féminine, laquelle, juchée sur de hauts talons, n'aura plus à souffrir de trop longues distances pour se rendre dans ses magasins favoris ou sur son lieu de travail. L'initiative fait partie d'un projet plus global pour rendre la capitale sud-coréenne plus accessible aux femmes.

REGARDEZ - Julien Dray flingue tous azimuts ses camarades du PS

Julien Dray n'en finit plus de régler ses comptes avec ses camarades socialistes, qui, estime-t-il, l'ont lâché. Le dernier acte ? Une vidéo enregistrée le 28 décembre 2009 et publiée lundi à l'occasion du lancement du site de son ami Nasser Ferradj, conseiller municipal à Noisy-le-Sec . Une nouvelle preuve que, malgré la fin de ses ennuis judiciaires le 17 décembre dernier , la rancoeur est toujours là. "C'est une épreuve qui ne laisse pas indemne", confie-t-il. Alors, il flingue. Ses ex-camarades du PS ? "Ils ont tous des trajectoires individuelles et ils ont tous rompu avec moi sur des problèmes individuels, des problèmes d'enfant gâté." Il vise ainsi Harlem Désir, actuellement à la direction du PS et qui fut cofondateur avec lui de SOS Racisme. Son "problème d'enfant gâté" était de vouloir devenir secrétaire national du PS à l'Europe. Et de ne pas y parvenir, raconte le député de l'Essonne. Julien Dray assène : "Alors, il est devenu le porte-flingue de Delanoë, tu parles d'une trajectoire... Mais bon, ça ne me surprend pas, il a toujours été rigide"...

Il parle aussi de Laurence Rossignol, membre de l'actuelle direction, qui pour un portefeuille de secrétaire nationale qui lui était refusé en 2003 a fait à Dray "un caca nerveux". Bilan, dit-il, elle est devenue "apparatchik sur les questions d'environnement".

Robert Hue "remarquable"

Le député de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg en prend aussi pour son grade, lui qui "s'est comporté de manière honteuse" à l'égard et de l'avis de Julien Dray. Qui menace : "Un jour ou l'autre, on se retrouvera. Qui crache en l'air finit toujours par avoir le crachat qui lui retombe dessus." Quant à Jean-Christophe Cambadélis, artisan de l'accession de Martine Aubry au poste de première secrétaire, "il ne s'est pas bien comporté". Mais Dray prédit : "Un jour ou l'autre, il sera rattrapé par tout ça." Il est vrai que Jean-Christophe Cambadélis fut aussi embourbé dans de douteuses affaires (il fut condamné à six mois de prison avec sursis dans l'affaire de la Mnef).

Il y en a tout de même qui trouvent grâce aux yeux de Julien Dray. Manuel Valls et Vincent Peillon sont "des dirigeants de valeur", qui ont été "courageux" dans cette affaire. Le mieux loti reste cependant l'ex-numéro un du PCF, Robert Hue : "Il a été remarquable, d'une humanité extrême." D'ailleurs, il dit "se sentir plus proche de Robert Hue que de l'actuelle direction du PS". Ce qui ne va pas être simple à expliquer aux électeurs qu'il va rencontrer pendant la campagne des régionales, candidat PS en Essonne qu'il est...

Pour 2010, le gouvernement souhaite à Sarkozy de "l'énergie"

Emmené par son chef François Fillon, le gouvernement au grand complet a, comme le veut la tradition, fait mardi les quelques foulées qui séparent la place Beauvau de l'Élysée pour présenter ses voeux de "bonne santé" à Nicolas Sarkozy et lui souhaiter de "l'énergie". Encerclé par la presse, le Premier ministre a indiqué qu'il allait souhaiter à Nicolas Sarkozy, à l'occasion du premier Conseil des ministres de 2010, "une bonne année, une bonne santé et beaucoup d'énergie".

Quant aux ministres et secrétaires d'État qui se serraient autour du chef du gouvernement marchant à grands pas, ils n'ont pas été très bavards. Seul le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qui a régalé ses collègues juste avant, a fait un peu d'humour en indiquant qu'il leur avait offert "un petit déjeuner complet". Comme le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, victime d'une chute de scooter, le secrétaire d'État à l'Emploi Laurent Wauquiez arborait, à la droite de François Fillon, un bras en écharpe. Il n'a pas voulu dire quelle en était la cause. Le gouvernement a été accueilli dans la cour de l'Élysée, toujours encombrée de son sapin de Noël, au son de la musique de la Garde républicaine. Tous les ministres se sont rapidement engouffrés dans le hall, à l'exception de Christine Lagarde (Économie) qui a salué par quelques applaudissements et un grand sourire la fin de la mélodie.

Pour sa première réunion de l'année, le Conseil des ministres examine notamment mardi matin un projet de loi autorisant l'approbation de la convention sur le transfèrement des personnes condamnées entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République dominicaine.