TOUT EST DIT

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lundi 13 février 2012

DIRECT. Grèce: des élections législatives anticipées en avril

Après le vote du nouveau plan d'austérité par le Parlement, Athènes est secouée par des manifestations qui dégénèrent. Suivez la journée en direct. 

14h35. François Bayrou estime que la situation de la Grèce représente ce qui pourrait arriver à un pays comme la France s'il continuait ses "dérapages" et ne mettait pas "un peu de sérieux dans la gestion" de ses affaires. "S'il y a une politique à conduire dans les années qui viennent en France, c'est pour éviter que notre pays devienne la Grèce", a expliqué François Bayrou, en marge d'un déplacement dans le Val-de-Marne. "Cela fait 10 ans que j'avertis les Français de ce qui va venir si on laisse filer les choses. On y est et la Grèce nous en donne un exemple terriblement frappant", a-t-il ajouté. "Je pense qu'on n'a pas suivi la bonne méthode avec la Grèce. On impose à ce pays des sacrifices trop lourds, trop brutaux. Couper le smic de 22%, tailler dans les retraites de 15%... Tout ceci est très préoccupant. Oui, la situation grecque est inquiétante", a-t-il constaté. 
L'édito vidéo de Christophe Barbier 
13h28. Des élections législatives anticipées auront lieu "en avril", selon le porte-parole du gouvernement grec Pantelis Kapsis. "Ce gouvernement a un mois à un mois et demi de travail devant lui (...) nous allons terminer en mars (le travail sur le prêt et le plan de désendettement PSI, NDR) et les élections se tiendront en avril". Le mandat de l'actuel gouvernement pouvait techniquement durer jusqu'en octobre 2013. 
[Lire l'analyse d'un député grec: "Les Européens veulent faire de la Grèce un protectorat"] 
13h23. Alors que les Grecs manifestent, l'Union européenne semble satisfaite. Le commissaire européen aux affaires économiques, Olli Rehn, a salué le vote du Parlement grec en faveur d'un nouveau plan de rigueur comme une "avancée cruciale" vers le déblocage d'une aide européenne de 130 milliards d'euros, vitale pour Athènes. A ses yeux, il s'agit de "l'expression de la détermination du pays à mettre un terme à la spirale des finances insoutenables et de la perte de compétitivité". Ce vote était l'un des trois éléments exigés d'Athènes d'ici mercredi par ses partenaires de la zone euro en échange du déblocage de cette aide, dont la Grèce a absolument besoin pour éviter le défaut de paiement brutal dès le 20 mars, lorsque 14,5 milliards d'euros d'obligations grecques viendront à échéance. 
13h19. L'organisation altermondialiste Attac dénonce "une violence sans précédent" de l'Union européenne contre la Grèce. L'ONG avance plusieurs mesures comme une "annulation des dettes illégitimes" pour sortir de l'impasse le pays secoué par des manifestations massives contre les plans d'austérité. "L'économie grecque est littéralement laminée par les politiques d'austérité, dont le nouveau plan est une étape supplémentaire", affirme dans un communiqué Attac France. "L'Union européenne exerce une violence sans précédent contre l'un de ses pays membres, prélude à d'autres violences contre d'autres pays", dit-elle. Selon l'organisation altermondialiste, "la restructuration de la dette ne servira qu'à maintenir à long terme le flux des intérêts qui saignent l'économie grecque en alimentant les banques européennes". 
Le contexte: La Grèce a choisi dimanche d'accepter l'austérité imposée par ses créanciers afin de pouvoir échapper à la faillite et rester dans la zone euro, après un vote du parlement en faveur d'un programme de rigueur draconienne violemment contesté lors de spectaculaires manifestations.  

L'entrée en scène du président candidat 

Le suspense, insoutenable, touche à sa fin. Nicolas Sarkozy devrait dévoiler sa candidature cette semaine. Une annonce précédée d'un entretien-fleuve dans la « presse amie » du Figaro Magazine, accompagnée d'indiscrétions savamment distillées. L'idée initiale d'une campagne courte et tardive, après la mi-mars comme François Mitterrand en 1988, semble oubliée. Moins pour faire cesser la supercherie du « président candidat » que pour tenter de secouer un encéphalogramme des intentions de vote qui reste désespérément plat. L'autre inflexion porte sur le contenu. Les thèmes économiques - préoccupations pourtant prioritaires en ce moment - semblent appelés à passer au second plan derrière des sujets de société « clivants » et un retour aux « valeurs » de droite : l'ordre, la famille, la sécurité. Au risque de donner l'impression d'une candidature aux abois prête à tout pour se relancer. Ce retour aux fondamentaux, qui se veut dans la ligne des thématiques de 2007, devra éviter quelques gros écueils : voilà cinq ans, ce discours libéral-conservateur était accompagné d'un lyrisme social, sur le travail, difficile à reprendre ; et un chef d'État sortant assume, quoi qu'il en veuille, son passif. Toute promesse sera analysée au prisme des attentes insatisfaites de ce premier mandat. Enfin, c'est la parole même de l'actuel chef de l'État qui apparaît aujourd'hui décrédibilisée. Même mis en scène en « candidat du peuple », il lui faudra bien deux mois de campagne pour tenter d'inverser la tendance.

Le match Sarkozy-Bayrou 

On en suffoque déjà pour eux. Quand Nicolas Sarkozy promet à ses adversaires qu’ils « ne vont plus respirer », c’est une promesse qu’il est sûr de tenir. Depuis la semaine dernière, c’est leur champ de vision qu’il occupe déjà. En quelques jours, il a pris tout l’espace médiatique parvenant, quoi qu’on en pense, à créer sinon du suspense au moins une attente sur sa déclaration de candidature. C’est une question de rite plus que d’information. Ce non-événement est toujours important et l’expérience a montré qu’il doit être réussi : pour l’avoir négligé ou pétrifié, Edouard Balladur et Lionel Jospin ont perdu, d’emblée, quelques points précieux. Ce quelque chose d’indéfinissable qui vous marque un candidat pour toute sa campagne. Le chef de l’Etat, lui, ne décevra pas sur ce point. Le bruit est assuré. Quant à sa tonalité, l’interview exclusive publiée par le Figaro magazine ce week-end l’a donnée, révélant la stratégie sans surprise du candidat virtuel : il veut d’abord rassembler le peuple de droite autour de valeurs presque caricaturalement conservatrices. Comme en 2007, il fait le pari de siphonner l’électorat de Marine Le Pen. Dans l’immédiat, il donne clairement la priorité au score du 22 avril qui, selon lui, remettra les compteurs à zéro, sur les spéculations du lointain 6 mai. Le danger de cette stratégie de 1er tour, c’est l’erreur de calcul. Elle repose en l’espèce sur un problème de mémoire : il y a cinq ans, et contrairement aux apparences, c’est plus avec les voix de Bayrou qu’avec celles du FN que le candidat Sarkozy a finalement gagné contre Ségolène Royal. L’aurait-il oublié ? Ses propositions de référendum sur l’immigration et sur les chômeurs mettent mal à l’aise les centristes de l’UMP - Jean-Louis Borloo l’a claironné – et au-delà lui aliènent l’électorat de la droite modérée. François Bayrou sait qu’il peut tirer parti de ce positionnement fébrile. En parlant de « ligne de fracture » dans le journal de France 2, hier soir, il a choisi des mots encore plus tranchants que cassants pour prendre ses distances avec l’Elysée… tout en se reconnaissant dans certaines valeurs de droite. Après avoir tenté – vainement si on en juge par les sondages - de récupérer des voix au centre gauche en plaçant quelques banderilles dans le flanc de Hollande, le voilà donc qui se retourne et cible sans merci le sortant. Des oscillations de boussole qui désorientent les hésitants. Faute de repères, elles pourraient à nouveau empêcher le troisième homme de 2007 de trouver la voie en solitaire dont il rêve pour accéder au second tour.

Les émeutes en Grèce en vidéo 

Départ 

Cette fois, ça va commencer, vraiment. On n’attendait plus que lui, notre Président qui sera bientôt candidat, pour lancer la course à l’Elysée. Il pensait faire durer le faux suspense jusqu’en mars, il n’aura pas tenu, impatient d’en découdre. ça va commencer, mais nous, y sommes-nous déjà ? Pas sûr. Les plus chanceux sont en vacances d’hiver, sur les pistes, loin des urnes. Et tous, nous nous cramponnons pour garder notre emploi, ou pour en trouver un. Car c’est ainsi, et ça le restera jusqu’au scrutin : c’est l’avenir de notre travail et de notre pouvoir d’achat qui nous accapare avant tout — avec un œil sur les misères et les colères de la Grèce, si loin, si proche. Mais bon, la semaine qui s’ouvre est également celle de la Saint-Valentin. Alors testez votre voix pour clamer à votre chéri (e) : « I will always love you » — même chanté faux, ça fait du bien.

Présidentielle : Sarkozy n’est pas forcément battu

Le président de la République va se déclarer cette semaine officiellement candidat. Dans les sondages, il est largement distancé. Pour autant, a-t-il perdu d’avance la bataille ? Pas sûr ! 

Si les Français étaient appelés à voter dimanche prochain, tout indique que Nicolas Sarkozy serait battu sans discussion, et que François Hollande lui succéderait à l’Elysée : c’est en tout cas  -en l’état- ce qu’indiquent tous les sondages, sans exception. Interrogés vendredi, les internautes de France-Soir ont renchéri : massivement, ils considèrent, alors que le chef de l’Etat s’apprête cette semaine à se porter officiellement candidat à un second mandat, que « les jeux sont faits ».
Cliquez ici !
Que François Hollande, qui fait la course tête et a réussi un très bon mois de janvier, ait  les meilleures chances aujourd’hui de l’emporter, c’est indiscutable. Que les jeux soient « faits », ça se discute, en revanche.
Nicolas Sarkozy dispose –au moins sur le papier- de sept atouts.
C’est un formidable bagarreur. « Meilleur candidat que président », disent ses ennemis, sarcastiques. En tout cas, jusqu’à preuve du contraire, excellent candidat. Or, aujourd’hui, il « piaffe ».
Il a le dossard du challenger. Un dossard qui peut se révéler porteur, alors que le dossard de leader (ou de favori) est parfois, on le sait et on l’a vérifié, lourd à porter. Nicolas Sarkozy entend, en tout cas, exploiter ce statut inattendu de challenger  en « renversant la table ». C’est-à-dire en organisant, à coup de propositions-chocs, la… rupture  avec son propre quinquennat.
L’air ambiant est « droitier ».  Certes, dans toute l’Europe, les « sortants », quels qu’ils soient, paient cash la crise historique qui ébranle continent. Or Sarkozy est un sortant. En revanche, idéologiquement et Hollande en a parfaitement conscience, les vents dominants ne sont pas favorables à la gauche.  
Une nouvelle crise n’est pas exclue. Une crise qui, à partir du drame grec, relancerait le débat sur l’avenir de l’actuelle Europe et, plus encore, de l’euro. Certes, l’Europe d’aujourd’hui, c’est celle du « couple » Sarkozy-Merkel mais si la secousse est violente, il pourrait y avoir une prime à ceux qui ont déjà fait leurs preuves. En permettant d’éviter, au moins jusqu’ici, le drame absolu.
La coalition Hollande a ses fragilités. Candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon réunit dans ses meetings des foules imposantes qui acclament un discours beaucoup plus à gauche que celui (jugé tiède) du candidat PS. Quant à Eva Joly, invitée dimanche du « Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, au-delà de sa volonté réaffirmée de faire sortir la France du nucléaire et de rétrocéder à l’Europe le « droit de veto » dont la France bénéficie à l’Onu depuis la fin de la second guerre mondiale, elle souhaite maintenant que les Français cessent de moderniser leur force de dissuasion, et réfléchissent à son abandon pur et simple. Ce n’est pas exactement du Hollande dans le texte.
L’anti-sarkozysme peut servir Sarkozy. Ou cet antisarkozysme –« Sarkozy, on n’en veut plus », entend-on depuis des semaines de droite à gauche, et de l’extrême-droite à l’extrême-gauche- devient une déferlante, et la cause est alors entendue. Ou la dimension passionnelle et parfois inouïe que cela prend peut finir, paradoxalement et  jusqu’à un certain point, par transformer  Sarkozy en « victime ». Ce serait un comble, diront beaucoup. Peut-être, mais qui sait ?
Le bilan du quinquennat est contrasté. La crise aidant, il est terrifiant sur le terrain du chômage.  Mais, par exemple, Hollande n’envisage plus aujourd’hui le retour pur et simple à la retraite à 60 ans. Un slogan qui avait amené il ya quelques mois des centaines de milliers de Français à défiler dans les rues. Au coude-à-coude avec les leaders du PS.
La présidentielle serait jouée ? C’est vite dit. D’autant que, depuis le début, elle est -à tous points de vue- hors-normes.

LA BOULY A DIT OUI AVEC 199 VOIX CONTRE 74

CEUX QUI ONT VOTÉ
ÉTAT GÉNÉRAL
En principeOui: 199N, 745 membres présents a déclaréSur l'article 1Oui: 190N: 83Présent: 5Sur l'article 2,Oui: 201N: 74Présent: 3Sur l'article 3Oui: 199N: 74Présent: 5Sur l'article 4Oui: 202N: 74Présent: 2


LES "NON" SONT POUR LE PASOK

    
* Spyros Kouvelis, A Athènes
    
* Anna Vagenas, d'abord à Athènes
    
* Luka Katseli, B Athens
    
* Mme Xenogiannakopoulou, B Athens
    
* Deuxième Vasso Papandreou à Athènes
    
Lambros Michos *, B 'Athènes
    
* Maria Kyriakopoulou, Achaïe
    
* Andreas Triantafyllopoulos, Achaïe
    
* Claus Toyoda, Béotie
    
* George Kassaras, Dodécanèse
    
* Haris Kastanidis, I Thessaloniciens,
    
* Dimanche Tectonidis, I Thessaloniciens,
    
* Chris Katsouris, Jharkhand,
    
* John Michelogiannakis, Héraklion,
    
* Theodore Parastatidis, Kilkis,
    
* Alexandros Athanasiadis, Kozani,
    
* George Papamanolis, Cyclades
    
* Ulysse Voudouris, Messénie
    
* Mantatzi Tsetinis, Xanthi,
    
* Elias Theodoridis, Pella
    
* John Amiridis, Himachal Pradesh,
    
* Chris solitaire, Trikala,


LES "NON" POUR LA NEA DEMOKRATIA 

    
* Elena Kountouras
    
* Eliza Vozempergk
    
* Dimitris Stamatis
    
* Constantin Papasiozos
    
* George Vlahos
    
* Michael Giannakis
    
* Tzimas Margaritis
    
* Tsambika Iatridis
    
* Lexandros Dermetzopoulos
    
* Konstantinos Markopoulos
    
* Manolis Kefaloyiannis
    
* Constantin Gioulekas
    
* Zissis Tzikalagia
    
* Christos Zois
    
* Spyridon Galien
    
* Panayotis Melas
    
* George Karasmanis
    
* Théophile Leontaridis
    
* Anastasios Karipidis
    
* Maria Kollias - Tsarouha
    
* George Vagionia
 

Le choc de la rencontre entre Houston et Gainsbourg

La rencontre en 1986 entre Whitney Houston et Serge Gainsbourg durant l'émission Champs-Élysées de Michel Drucker reste dans les mémoires comme un grand moment de télé.

Michel Drucker invite, le 5 avril 1986, Whitney Houston, toute jeune star américaine de la chanson sur le plateau de son émission Champs-Elysées, sur Antenne 2. Autre invité de marque, Serge Gainsbourg, pour l'occasion en costume. Dès les premiers instants de la séquence, le chanteur français bafouille quelques mots en anglais à Michel Drucker et à la jeune chanteuse: «I want to fuck her»...

Une image rabaissante

La scène reste dans les mémoires tant par la réaction de la chanteuse, choquée, que par celle de Michel Drucker, gêné et tentant de poursuivre son émission. Serge Gainsbourg présentera plus tard ses excuses. Cette séquence avait beaucoup fait parler de Whitney Houston, mais l'avait rabaissé au rang d'une petite américaine prude aux yeux des spectateurs français. Ce qui n'était pas du tout le cas aux Etats-Unis ou son aura de diva internationale a longtemp flamboyé.


Serge Gainsbourg vs. Whitney Houston par larsen42

Michel Polnareff: Cette scène «l'a beaucoup choquée»

Le chanteur français Michel Polnareff à fait savoir ce dimanche matin 12février sur ses réseeaux que «malgré toute mon admiration pour Serge, l'image des Français a été salie par son intervention et l'a beaucoup choquée quand on en a parlé. C'était, en dehors de son talent, quelqu'un de très sensible et très simple. Je suis personnellement très attristé par son départ.»
La chanteuse et actrice américaine Whitney Houston, était l'une des artistes pop ayant vendu le plus de disques avant de voir sa carrière sombrer dans la drogue et l'alcool. Elle est morte samedi à 48 ans dans un hôtel de Beverly Hills.
Sa mort intervient à la veille de la cérémonie des 54e Grammy Awards, les «Oscars» de la musique aux États-Unis, qui doivent se tenir ce dimanche soir à Los Angeles.

GAINSBOURG, LE POÊTE STRAUSS-KHANNIEN