TOUT EST DIT

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mercredi 4 avril 2012

PRONOSTICS

6 MAI : HOLLANDE = LA FRANCE PASSE EN B
 6 MAI : SARKOZY = LA FRANCE RESTE EN A+

PAS PLUS COMPLIQUÉ QUE ÇA L'ÉCONOMIE.

QUAND ON VOUS DIT QU'ILS PÈTENT  LES PLOMBS !!!

La fin de l'euro dessinée par un garçon de 10 ans

Un schéma avec une pizza et un petit bonhomme suffit, selon un jeune Néerlandais, pour imaginer la fin de la monnaie unique. Il a séduit le jury du prix Wolfson, qui récompensera le meilleur projet organisant un effondrement de l'euro.

Organiser la sortie de la Grèce de la zone euro, un jeu d'enfant? Presque, à en croire le jeune Hurre Hermans, 10 ans. Ce garçon néerlandais a participé à un concours pour économistes, le prix Wolfson, et s'est vu attribuer mardi un prix honorifique de 100 livres sterling (120 euros) par le jury. Lancé par le riche conservateur britannique lord Simon Wolfson, le prix vise à récompenser l'économiste qui proposera la moins douloureuse des solutions pour en finir avec l'euro. Le vrai vainqueur sera désigné le 5 juillet.
Le très jeune économiste en herbe estime pour sa part que la Grèce doit sortir de l'euro. Mais comment faire? Il l'explique dans un schéma assorti d'une pizza, d'une machine à échanger drachmes contre euros, et d'un bonhomme visiblement malheureux. Plus concrètement, Hurre Hermans propose que les Grecs rendent tous leurs euros à leurs banques. Celles-ci leur donnent en échange des drachmes, l'ancienne monnaie grecque. Les récalcitrants, s'ils sont découverts, se voient infliger une amende s'élevant au double de la somme qu'ils ne veulent pas rendre à leur établissement. Avec les montagnes d'euros récoltés par les banques, l'État grec rembourse les créanciers qui lui ont permis d'accumuler sa dette colossale.

250.000 livres à gagner

Les organisateurs du prix Wolfson ont tenu à féliciter la fraîcheur du raisonnement du garçon lors de l'annonce des cinq finalistes retenus. L'affaire est sérieuse: le vainqueur remportera 250.000 livres (301.000 euros). Il s'agit de la plus grosse récompense financière offerte aux économistes après le prix Nobel, soulignent les organisateurs. Bien que lancé en 2011, le prix est d'actualité, car «malheureusement, le risque qu'un pays doive quitter la zone euro plane toujours», a déclaré lord Simon Wolfson, le riche inventeur du prix, mardi.
Parmi les cinq candidatures retenues, des investisseurs, des banquiers et des économistes. Roger Bootle, de Capital Economics, a travaillé sur la manière de rendre le moins douloureux possible la chute des salaires réels au sein d'un pays qui serait obligé de sortir de l'euro. Catherine Dobbs, pour sa part, propose de faire disparaître l'euro «par une solution originale et élégante», a estimé le jury. Elle aurait trouvé une solution pour décourager la fuite des investisseurs effrayés par l'effondrement de la monnaie unique. Certains des nominés se sont penchés sur les questions plus juridiques liées aux dettes libellées en euros, d'autres encore sur les raisons économiques profondes qui motivent la sortie d'un pays de la monnaie unique.

Le directeur de l'Institut d'études politiques (IEP) Sciences PO- Paris Richard Descoings est décédé mardi à New York.
Dont acte et condoléances à sa famille.

Richard Descoings se trouvait à New York pour une conférence de présidents d’université organisée sous l’égide des Nations unies. Il ne s’est pas présenté mardi matin à l’ouverture de la conférence, et se collègues inquiets ont fait ouvrir sa chambre  à l’intérieur, ils ont découvert le corps du haut fonctionnaire, nu et la chambre en désordre.
 On n’a vraiment pas de chance avec les chambres d’hôtel à New-York en ce moment.

Une source policière a tout d’abord parlé de circonstances « suspectes »  et il faut dire qu’après le numéro de DSK, les policiers new-yorkais doivent être sur la défensive.

Personnellement j’aurais attendu pour donner mon avis mais nous sommes en période électorale et le corps n’avait pas encore eut le temps de refroidir que Laurent WAUQUIEZ  allait faire de la retape à Sciences PO et que Nicolas SARKOZY, JUPPÉ et autres  rendaient hommage à ce grand serviteur de l’Etat.

Il fallait occuper le terrain avant que les apôtres de la pensée unique de la repentance de et de la démocratie s’en emparent, car ce grand serviteur de l’état était le promoteur de la discrimination positive et avait réussi en quelques années la transmutation de Sciences Po en Science Peau.

L’inflation, la dette et les réformes nécessaires

La dette remplace au­jourd’hui l’inflation. Un rappel historique permet de le comprendre.
Le règne de l’inflation en Europe a duré plus de 25 siècles :


– En 630 av. J.-C., Ardys, roi de Lydie, a mis en circulation les premières pièces de monnaie connues en Occident, qui contenaient de l’or et de l’argent, provenant du Pactole, le fameux fleuve coulant en Lydie.

– C’est de 560 av. J.-C. que date la première inflation connue des archéologues. Ils ont, en effet, analysé des pièces découvertes à Éphèse, dans le temple d’Artémis, la déesse de la chasse. Pièces offertes par Crésus, le petit-fils d’Ardys, et identiques aux pièces déjà fabriquées, mais contenant moins d’or…
– Et, pendant plus de 2 600 ans, pratiquement tous les gouvernements ont utilisé l’inflation pour financer leurs dépenses excessives. Ils se sont bien évidemment attribué le monopole de la création monétaire, punissant de la peine capitale les faux-monnayeurs.
– En 1715, pour éponger les dettes héritées de Louis XIV, le Régent fait appel au « financier » John Law. Celui-ci met en circulation des billets en papier. Ainsi est née, en Europe, la monnaie dite « fiduciaire ».
La porte est alors ouverte à tous les excès. Et, depuis, des gouvernements succombent sans arrêt à la tentation et font « marcher la planche à billets ». Mais le peuple n’aime pas les désordres monétaires et des troubles so­ciaux, parfois très graves, apparaissent presque toujours.
– Le 4 janvier 1973, pour s’opposer à l’inflation, les pays européens retirent aux gouvernements le monopole de la création monétaire et le transfèrent à leur banque centrale. Avec une consigne très précise pour la banque de France : aligner l’inflation française sur l’inflation allemande.
Le règne de l’inflation s’achève, celui de la dette commence.

Car, depuis 1973, aucun gouvernement français n’a modifié son comportement.
Chaque gouvernement continue à vouloir plaire à ses électeurs, en leur donnant de l’argent d’une façon ou d’une autre, sans pour autant augmenter les impôts. Ils empruntent donc de l’argent.
En 1977, La dette de la France n’est encore que de 70 milliards d’euros. En 1991, elle atteint déjà 400 milliards d’euros. En 1999, elle monte à 800 mil­liards. En 2012, enfin, elle dépasse le chiffre faramineux de 1 700 milliards…
Cette situation catastrophique devient insupportable.

Comment sortir de la dette ?


Les responsables français semblent ignorer que nos entreprises sont maintenant soumises à la concurrence de toutes les entreprises étrangères.

Il faut donc modifier nos lois en tenant compte de cette réalité incontournable et en respectant une chronologie. Il faut d’abord relancer l’économie, puis rembourser la dette.

Huit réformes nous semblent nécessaires :

1) Il faut modifier la parité fixe liant entre elles les anciennes monnaies européennes. Elles ne correspondent plus à la réalité économique. On peut le faire, soit en revenant aux monnaies nationales et en laissant le marché déterminer la valeur relative des monnaies ; soit en conservant l’euro. Une dévaluation d’au moins 16 % semble nécessaire. Nos entreprises redeviendront alors compétitives.
2) Il faut supprimer la progressivité de l’impôt sur le revenu.
3) Il faut supprimer l’impôt sur la fortune (l’ISF).
4) Il faut supprimer tous les impôts touchant les entreprises (en imitant la Suède).
5) On peut alors, au besoin, augmenter la TVA, sans diminuer le pouvoir d’achat des consommateurs. Car la TVA impose les produits venant de l’étranger et la concurrence pousse les entreprises à abaisser leurs prix. Ici, il faut imiter l’Allemagne.
6) Il faut simplifier radicalement la fiscalité française en n’ajoutant plus une nouvelle loi aux anciennes lois, mais en les remplaçant. Il faut imiter l’Italie.
La France deviendra ainsi un paradis fiscal attirant les entreprises et les riches, et imitant le Luxembourg ou Monaco.
Ensuite, quand la reprise économique sera là, on mettra en place les mesures s’opposant à la dette. Sinon, le chômage ne peut qu’augmenter.
7) Il faut rembourser la dette, en augmentant au besoin la TVA, durant quelques années.
8) Il faut cesser de dépenser plus qu’on ne gagne. Surtout en réduisant les dépenses.
Il faut, sans hésiter, copier ce qui réussit ailleurs.

Libération : les journalistes avouent être « inféodés » au PS

Les ficelles de la manipulation à la Pravda du parti socialiste et de François Hollande sont tellement grosses qu’elles mettent même les journalistes de Libération mal à l’aise. Ils ont publié un communiqué pour dénoncer la ligne éditoriale d’un journal « inféodé » au parti socialiste.

VÉRITABLEMENT AHURI,  HOLLANDE.
Le communiqué du personnel de la société du personnel de Libération dénonce « un traitement éditorial partisan en matière politique, qui semble inféoder le journal au PS ». Ah bon ? Mais ce n’est pas tout, les salariés du journal regrettent également les « unes racoleuses qui tantôt défigurent Libération, tantôt vont à l’encontre des valeurs qui ont toujours été les siennes ».
En clair, même les journalistes de Libé sont mal à l’aise du rôle d’organe de presse officieux que joue leur journal dans l’organigramme politique de François Hollande et réclament à corps et à cris un peu plus d’indépendance par rapport aux donneurs d’ordres de la rue Solférino.
Un coup de gueule qui vise notamment le directeur de la publication du journal, Nicolas Demorand, manifestement fortement contesté en interne. « Un an après l’arrivée de Nicolas Demorand, la greffe n’a pas pris », constatent d’ailleurs les salariés de Libération qui ironisent sur des  »pseudos évènements basés sur des interviews et non sur des enquêtes, ou la mise à l’écart de thèmes comme le « social, l’environnement, l’immigration ».
Mais que François Hollande se rassure. Si Libération entre en rébellion, le parti socialiste pourra quand même compter sur le soutien sans faille du Monde, du Nouvel Observateur, de Mediapart, de l’ensemble du service public et de la quasi-totalité des « intellectuels » parisiens.

« Dérobeurs » 

Y aura-t-il, avant le premier tour de la présidentielle, un débat télévisé à dix ? La question agite les esprits, les médias et les partis.
France 2, chaîne publique, tente de l’organiser pour le 16 avril. L’émission existe déjà : « Mots croisés ». Mais il risque bien de rester quelques cases blanches dans la grille ce soir-là : les « grands » candidats ne sont pas chauds pour débattre avec les « moyens » et les « petits ».
François Bayrou s’en offusque. Le candidat centriste estime qu’un tel débat doit avoir lieu. Avec les dix candidats eux-mêmes, pas avec des seconds couteaux.
Fâché du refus de Sarkozy et de Hollande, l’agrégé de Lettres les a traités de « dérobeurs », choisissant au passage un mot désuet, qui sent bien son Littré, mais reste clair et sévère.
Ces « dérobeurs » — on le sent bien — pensent que le vrai débat télévisé est celui du second tour. À deux, dans la « cour des grands ». Leurs équipes jugent qu’ils ont plus à perdre qu’à gagner à s’aligner sur l’écran avec d’autres candidats qui, sauf surprise, ne le seront plus le 23 avril. On peut juger cette attitude fuyante. Elle est surtout tactique.
À la vérité, ce débat à dix manquera-t-il beaucoup à la campagne pour éclairer l’électeur ? Les règles strictes (et complexes) qu’impose le Conseil supérieur de l’audiovisuel aux chaînes assurent déjà une présence équilibrée des dix candidats sur les écrans. La presse écrite et Internet offrent à chaque électeur la possibilité de suivre le grand débat continu de la campagne et d’approfondir les programmes, les postures et les biographies. S’il le veut, quand il le veut.
De fait, c’est bien plus au spectacle qu’à la démocratie que vont manquer les « dérobeurs ». Cette pièce de théâtre télévisée, avec ses deux premiers rôles tenus par des doublures, fera un peu moins d’audience. Mais tant mieux si elle révèle des talents jusqu’ici méconnus.

REFUGE POUR LES ALCOOLOS COMMUNISTES 

La cote de confiance de Sarkozy en hausse de 6 pts, selon Ifop

Nicolas Sarkozy gagne six points de confiance en un mois en tant que chef de l'Etat à 42%, selon le tableau de bord Ifop/Paris-Match diffusé mardi.
Le président-candidat n'avait pas atteint un tel niveau depuis deux ans, souligne l'institut de sondage.
Dans le même temps, le pourcentage des personnes interrogées désapprouvant son action baisse de six points, passant de 64% à 58%.

Cette amélioration de la cote du président de la République se double d'indicateurs plus favorables à Nicolas Sarkozy s'agissant des traits d'image comparés des deux principaux candidats à l'élection présidentielle.
François Hollande subit en effet une baisse sur l'ensemble des caractéristiques testées, au profit du candidat sortant qui redresse légèrement son image.
En effet, 47% des personnes interrogées considèrent que le candidat socialiste est le plus capable de mener une bonne politique sociale (-4), contre 20% pour Nicolas Sarkozy (+3), et 41% (-4) qu'il est le plus sensible aux préoccupations des Français, contre 20% pour le président sortant (+3).
Nicolas Sarkozy demeure perçu comme le candidat le plus à même d'incarner la fonction présidentielle.
Il est notamment jugé par 47% des personnes interrogées comme celui ayant le plus l'étoffe d'un président de la République (+5), contre seulement 22% pour François Hollande (-4).
En outre, 43% des Français considèrent Nicolas Sarkozy comme le plus capable de mener une politique efficace contre l'insécurité, soit une hausse de 4 points. François Hollande n'est crédité que de 20% en la matière.
Ce sondage a été réalisé du 29 au 30 mars auprès d'un échantillon de 1.004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Faut-il rire de la suffisance et de la bigoterie antiraciste d’Audrey Pulvar, ou bien faut-il s’en inquiéter ? Son attaque contre l’humoriste, le Conte de Bouderbala, samedi soir, dans l’émission de Laurent Ruquier, illustre à merveille le sectarisme et la volonté de contrôler la liberté de pensé et de parole d’une certaine gauche donneuse de leçon. Si Hollande est élu, l’humour et la dérision ne seront pas les bienvenus…

La mulâtre tente de faire du foin chez Ruquier, elle va finir sur la paille.
« J’ai été profondément choquée par le sketch sur les Roms », voilà comment Audrey Pulvar, représentante officieuse de François Hollande sur le service public (signez ici la pétition pour que cette militante ne soit plus payée à faire la campagne socialiste avec nos impôts), a entamé son interview du conte de Bouderbala, un comique  qui a osé faire un sketch sur les Roms, alors que tout le monde sait qu’il « y a des sujets interdits« .
Mais interdits par qui madame Pulvar ? Par la censure et l’inquisition bien pensante ? Par les élites parisiennes? Par les équipes de France Inter ? Par les intellos et les journalistes du PS ?
Au moins, jusqu’en mai, nous sommes dans un pays où il n’est pas de sujets « interdits », où l’on  parler (et rire) de tout. N’en déplaise à madame Montebourg/Pulvar, les Français ont toujours refusé et refuseront toujours qu’on leur interdise d’aborder des « sujets ». Au nom de quoi cette femme décide de quoi on peut parler et quels sont les « sujets interdits » ?
Ce qui ressort de la pathétique prestation de la propagandiste PS (tout le monde était gêné sur le plateau, le bobo Ruquier lui-même sentait la bêtise et la suffisance de l’intello en mini jupe), c’est son mépris flagrant envers les Français. D’ailleurs, elle trouve très bien que l’humoriste se « moque de la France ». Pour elle, ce peuple attardé de beaufs racistes n’est pas assez évolué pour comprendre l’humour. « Est-ce que les gens rient ? Oui, mais c’est ça le problème. Vous faites rire les gens sur des thèmes assez inquiétants », assène l’inquisitrice, qui sous-entend que les spectateurs ne sont pas capables de faire la part des choses.
« Les gens rient en ce disant : quand même, il faut dire ce qui est », insiste-t-elle, car elle sait , bien sûr, ce que pensent les gens. C’est pour cela qu’elle compte leur imposer une vision plus juste et belle, sa vision ! Si nous sommes tous obligés de penser et de parler comme Audrey Pulvar, la France deviendra un beau pays.
Le juge moral fini par donner son verdict : « je dis que c’est irresponsable ». Boum, la sanction est tombée. Le condamné est frappé du sceau de l’infamie ! Merci Audrey. Du haut de ses certitudes, Audrey Pulvar admet qu’elle a pris le sketch du comédien « totalement au premier degré ». Et comme elle représente l’intelligence et la finesse suprêmes, il est évident que tout le monde aura pris le sketch au premier degré, comme elle. Comment peut-on avoir une si forte image de soi-même ?
Enfin, la militante pro Hollande nous ressort les banalités fatigantes de la pensée unique : « on peut lire leur littérature », dit-elle pour souligner comme elle est cultivée et ouverte d’esprit sur les autres cultures, mêmes si cela n’a aucun sens de dire cela à un comique qui aurait bien du mal à faire rire ses salles en citant les classiques de la littérature Rom. « Il y a une libération du préjugé », conclue-t-elle. Le problème, c’est que cela fait 30 ans que la gauche nous rabâche le même discours, essaye de culpabiliser le petit peuple avec ses préjugés. Cette phrase n’a déjà aucun sens en soi. Au bout de trente ans, elle devient complétement grotesque. Elle est bien longue cette libération… Bien sûr, quand Pulvar sera ministre et limitera le droit de s’exprimer, les préjugés n’existeront plus.
Peut-on rire de tout ? Bien sûr, à condition de demander aux autorités compétentes (Pulvar et le PS), un certificat de bonne moralité

Comte BouderBala Vs Polony & Pulvar [Fun]... par peanutsie

UN GRAND MALAISE À "LIBÉ" SELON "LE MONDE"

"Un an après l'arrivée de Nicolas Demorand, la greffe n'a pas pris." Le constat, dressé par l'assemblée générale des équipes du journal Libération lundi 2 avril, est amer pour la direction. Dans un communiqué accessible en ligne, le personnel du quotidien évoque un "grand malaise" régnant dans la rédaction et qui "tient d'abord au sentiment d'être dépossédés du journal".


Les récriminations sont nombreuses : "des unes raccoleuses", "un traitement éditorial partisan en matière politique, qui semble inféoder le journal au PS", "la mise à l'écart de continents entiers du journal, comme le social, l'environnement, l'immigration"...
Une motion de défiance avait été adoptée à 78 % contre Nicolas Demorand, directeur de la rédaction du quotidien, en juin 2011.


DE QUI SE MOQUE 'LE MONDE" JOURNAL DES GAUCHES ? APPARTENANT À BERGÉ AMI DE HOLLANDE.
LES SCRIBOUILLARDS DE LIBÉ  SE PLAIGNENT D'ÊTRE TROP À GAUCHE ???
C'EST UN RÊVE ! UN CAUCHEMAR !
CE JOURNAL EST ET A TOUJOURS ÉTÉ TROTSKYSTE, IL FAIT PARTI DE L'APPAREIL SOCIALISTE, N'EST QU'UN OUTIL DE PROPAGANDE  DU PS. 
LES UNE ? 
ELLES ONT TOUJOURS ÉTÉ OUTRANCIÈRES ET LE FURENT ENCORE PLUS DURANT LA MANDATURE DE NICOLAS SARKOZY.
LA VÉRITÉ EST MOINS PROVERBIALE, DEMORAND FAIT DE LA RÉSISTANCE À ROTHSCHILD, AMI INTIME (ITOU) DE HOLLANDE. 
LES VENTES DE LIBÉ SONT EN CHUTTE LIBRE ET LE GROUPE PERD DU FRIC !!!
VOILÀ LA VÉRITÉ.

Pourquoi Sarkozy ne décolle pas au second tour

En tête dans les intentions de vote au premier tour, Nicolas Sarkozy ne parvient pas à inverser la tendance au second. Explications.
Les sondages d'intentions de vote au second tour s'accumulent et rien ne bouge. Dans l'étude quotidienne réalisée par l'Ifop pour Paris Match, François Hollande domine toujours largement Nicolas Sarkozy 54% contre 46%. Des scores qui n'évoluent plus depuis le 27 mars. Dans un sondage Harris interactive pour VSD et LCP publié mardi, les deux hommes sont évalués respectivement à 53% et 47%. L'enquête Ipsos pour France Télévisions, Radio France et Le Monde, publiée mardi également, donne 55% pour le socialiste et 45% pour le président sortant, un écart en hausse de deux points.
Pourtant, dans chaque sondage, c'est bien Nicolas Sarkozy qui est en tête des intentions de vote au premier tour, sauf dans une étude BVA pour le Parisien, où François Hollande conserve son avantage (28% contre 27%). Dans cette enquête, le champion du PS est même crédité de son plus haut score au second tour, avec 56%.

"Les sondages de second tour sont à prendre avec des pincettes"

Une accumulation de chiffres qui sonne comme un échec dans la stratégie de reconquête de l'opinion de Nicolas Sarkozy. Avant le "croisement des courbes" d'intentions de vote au premier tour, ses partisans assuraient qu'une fois la pole position acquise, une inversion de tendance se ferait sentir au second. Mais le candidat-président se veut confiant en expliquant, selon le Parisien de mardi, que "le second tour sera une tout autre histoire". Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, confirme un peu, auprès du JDD.fr, les espoirs du candidat : "Les sondages de second tour sont à prendre avec des pincettes, car il manque une donnée fondamentale, les résultats du premier."
Et, ajoute-t-il, cette campagne reste "assez spéciale" : "Les sondages de second tour sont actuellement le reflet de l'antisarkozysme en France, un peu comme si un référendum pour ou contre le président sortant se jouait. Si Nicolas Sarkozy réduit l'écart dans les intentions de vote au second tour avant le 22 avril et que le référendum se transforme en match de la crédibilité, alors cela pourrait changer les choses. Mais on n'a jamais vu un président sortant aussi malmené…"

"Exploser" Hollande dans l'entre-deux-tours

Pour se refaire, Nicolas Sarkozy mise d'abord sur la poursuite de la hausse de sa cote au premier tour : s'il atteint son score de 2007 (31,17%), il espère enclencher une dynamique victorieuse. Et puis il estime que la campagne d'entre-deux-tours lui sera favorable. Notamment le traditionnel débat télévisé, lors duquel il compte "exploser" son adversaire. Une certitude qui lui donne envie d'obtenir l'organisation de deux duels, au lieu d'un seul.
Mais l'arithmétique est têtue et la tendance sur le second tour se pérennise. D'abord parce que la gauche, dans son ensemble, ne cesse de prendre du poids dans les sondages. Il y a deux mois, le 2 février, l'enquête quotidienne de l'Ifop estimait à 41,5% les voix de la gauche. Lundi 2 avril, le score était de 43,5%, deux points de plus acquis depuis la percée de Jean-Luc Mélenchon. Et sept points de plus que les résultats officiels du premier tour de 2007.

Remonter dans les sondages, mais avant le 6 mai ?

Et à droite? La droite parlementaire ne présente dans cette élection que Nicolas Sarkozy et… Nicolas Dupont-Aignan, crédité de 1% d'intentions de vote. Les autres personnes susceptibles de voter pour le candidat UMP sont à chercher au Front national ou au MoDem. Mais le score de Marine Le Pen s'érode. Et ses électeurs ne sont pas tous prêts à voter pour Nicolas Sarkozy. Selon l'Ifop, quelque 80% des électeurs se disant proches du Front National choisissent de soutenir le candidat-sortant. "Il y a au FN une part résiduelle d'électeurs (20% environ) qui ne veulent absolument pas de Nicolas Sarkozy et qui disent voter François Hollande", note Frédéric Dabi.
Au MoDem, 46% de ceux qui se disent proche de ce parti ont l'intention de voter pour le candidat socialiste et seulement 54% pour Nicolas Sarkozy. "C'était nettement plus en 2007", ajoute le directeur général adjoint de l'Ifop. A gauche, le candidat socialiste fait par contre l'unanimité. 100% de ceux qui se déclarent proches du Front de gauche veulent voter pour lui. Chez Europe-Ecologie-les Verts, le taux est de 90%. De quoi espérer des reports de voix très favorables.
Mais il ne s'agit là que de "virtuel". Et Nicolas Sarkozy rejette ces hypothèses : "La mode c'est de dire que je n'aurai pas assez de réserves de voix. Mais le deuxième tour, c'est une autre campagne", a martelé le chef de l'Etat devant les représentants de sa majorité lundi, selon Le Figaro. Un optimisme qui frise parfois l'euphorie. Vendredi, à Besançon, le candidat de l'UMP n'a pu s'empêcher de railler ce "petit club des socialistes heureux" qui se voyait déjà à l'Elysée. "Oui, mais je suis là", a-t-il plastronné. Mais certains dans son camp affichent des réserves : "Les excès d'optimisme d'aujourd'hui sont aussi ridicules que les excès de pessimisme d'hier, rien n'est fait", faisait observer un ministre à l'AFP vendredi. "La remontée de Sarkozy semble irréversible mais je ne suis pas sûr que les courbes se seront croisées le 6 mai", prophétisait-il. C'est bien tout l'objet du pari de Nicolas Sarkozy.