TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

vendredi 14 septembre 2012

Patriotisme et patriotisme économique, une vacuité ?

Le patriotisme économique ne peut, à la rigueur, se justifier que lorsque la patrie et l’économie sont sur de bonnes voies. Or pouvons-nous collaborer avec un État, des gouvernements qui, depuis plus de trente ans, ont empilé les dettes, le déficit, une croissance anémique, la suradministration et un État providence pléthorique et gaspilleur.

Il paraissait un concept fané, vieillot, sentant la poudre et le suint, tiré des cabanes de fond du jardin sous l’Occupation, dépassé par la Résistance. Il paraissait une gloriole nombriliste, une foucade réactionnaire de droite, un fond de poubelle d’extrême droite. Quand le patriotisme perla sous la langue de gauche du Président de tous les Français, de l’édile suprême du socialisme, sous le titre ravaudé du « patriotisme économique »… N’est-il pas alors temps d’interroger la légitimité et la vacuité du patriotisme, jusqu’à son nouvel avatar ?
Il faut ici rappeler que la patrie n’est pas tout à fait la même chose que le peuple, ni a fortiori que l’État. Elle comprend « les réseaux terminologiques qui impliquent le sol et le sang par différence avec ceux qui impliquent la langue, la culture, la politique » [1] et qui relèvent du peuple. En ce sens, le patriotisme n’est pas un nationalisme. Il reste un amour de la lignée des pères (pourquoi pas « matrie » ?) et de la terre qui les a abrités. Ainsi aimer sa patrie, c’est en aimer les paysages, la gastronomie, les châteaux de la Loire et de Versailles, en un mot le patrimoine, entretenu et créé par nos ancêtres, dont nous reconnaissons les talents, de la langue de Racine à celle de Proust, dont nous recommandons les valeurs choisies, parmi lesquelles les Lumières doivent tenir une place privilégiée…
Le peuple est lui plus mouvant. S’il parle une langue peu proustienne, s’il vit une culture pas toujours lumineuse, quoique ouverte, s’il affiche une tradition politique chaotique, toutes choses qui peuvent relever de son patrimoine et par conséquent permettre de fidéliser quelque sentiment patriotique, il peut se livrer à des écarts dommageables à la dignité de sa patrie. La Terreur révolutionnaire, l’enthousiaste folie qui présida au déclenchement et aux heures inaugurales de la Première Guerre mondiale, la collaboration et les épisodes sanguinaires de la colonisation ne lui font pas honneur. Car le patriotisme ne peut pas être inconditionnel et aveugle. Il est amour du territoire et de ses fleurons, mais pas au point de vénérer ni d’excuser les excès du nationalisme orgueilleux et prédateur. Ainsi, dans « L’Apothéose des héros morts pour la patrie pendant la guerre de la liberté » que Girodet peignit en 1802 pour répondre à une commande officielle de Napoléon, où l’aigle autrichien s’enfuit devant le coq français, il s’agit moins d’un patriotisme légitime, consistant à aimer son pays et le défendre contre les agressions, que de l’hubris d’un nationalisme impérialiste. Ainsi Peter Sloterdijk sait être à cet égard justement polémique : « L’État reste une mère métaphorique supérieure qui met les citoyens sous la coupe sociale d’une communauté de sang purement fantasmatique »…[2]

C’est pourquoi le nationalisme gaulois résistant contre l’invasion romaine, de Vercingétorix à Astérix, est un patriotisme mal compris. Certes, les Romains n’étaient pas de tendres conquérants, mais ils ont permis le développement gallo-romain, infiniment supérieur du point de vue de la civilisation, y compris parce qu’ils savaient respecter les dieux et les cultes des pays conquis. Ce au contraire de l’invasion nazie qui vint instaurer une barbarie. L’intérêt bien compris de la patrie est d’absorber et d’être absorbée lorsque plus de libertés et de prospérités sont permises par les processus civilisationnels de pays voisins, de par la mondialisation du commerce, des techniques et des arts, mais de refuser ce qui viendrait amputer la patrie de ses droits. Le réel patriotisme ne serait alors plus national, mais occidental, humaniste et des Lumières. Notre véritable patrie de la démocratie libérale est transfrontalière et cosmopolite, en radicale opposition avec un multiculturalisme qui laisse enfler des sociétés parallèles fascistes ou islamiques en son sein avec le projet avéré de mutiler la civilisation. Ainsi Imre Kertész, écrivain hongrois, prix Nobel 2002 pour son œuvre romanesque et autobiographique autour de son expérience traumatique de jeune Juif à Auschwitz, rejette sa patrie : « je ne suis lié à la Hongrie que par la langue, mais ni par la solidarité ni par l’affection : c’est un pays que je dois quitter avant que son système de valeur et sa moralité inacceptable ne me plongent dans la dépression. [3] » En effet, le 12 novembre 2011 (presque anniversaire de la « Nuit de cristal » nazie) une seconde « Nuit de purification » d’extrême-droite brûlait sur des buchers hongrois les livres impurs, dont ceux du Juif Imre Kertész…
Quant au patriotisme économique, soudain réclamé par nos socialistes, il ne peut, à la rigueur, se justifier que lorsque la patrie et l’économie sont sur de bonnes voies. Or pouvons-nous collaborer avec un État, des gouvernements qui, depuis plus de trente ans, ont empilé les dettes, le déficit, une croissance anémique, la suradministration, un État providence pléthorique et gaspilleur, au détriment du dynamisme économique et du plein emploi. Non, l’amour de la patrie ainsi outragée ne peut s’acoquiner avec la spoliation exponentielle de notre enfer fiscal, avec le chantage du service public qui se change en sévices publics pour le contribuable, avec l’étranglement de la liberté d’entreprendre, avec la saignée bientôt mortelle infligée à la propriété légitime des richesses…
Que des rentiers, des entrepreneurs, des élites du CAC 40 fuient la France pour vivre, travailler et prospérer est, moins que de l’anti-patriotisme, un véritable devoir moral. La réelle patrie est celle de la liberté et non celle de La route de la servitude [4] du socialisme français, qu’il soit de gauche ou de droite ! La prédiction d’Ayn Rand, dans La Grève [5], est en passe de se réaliser : comme son héros, John Galt, les libres créateurs de richesse font la grève et s’éclipsent pour réapparaître sous des cieux plus propices. La méthode socialiste, appauvrir le riche et décourager l’investisseur, contribue à appauvrir ce qui reste la patrie des pauvres. D’autant que ce patriotisme économique est contre-productif ; bafouant la libre circulation des biens, des énergies et des idées, il réduit celui qui le pratiquerait à l’isolement, au recul. Quand avec 1% de la population mondiale, la France détient 5% des parts du marché du commerce international, quand l’hexagone est un des tout premiers pays d’accueil des entreprises étrangères, il serait risible d’imaginer contribuer à une autarcie peau de chagrin… Les seuls critères valables pour choisir un produit restent la nécessité, la qualité et le prix, qu’il s’agisse de gastronomie ou d’armement stratégique. S’il ne reste plus que le critère géographique (à moins de vouloir boycotter un État meurtrier et menaçant), c’est forcément se priver de ces précédents critères et encourager la médiocrité et la cherté. D’autant que bien des objets sont produits de manière internationale, leurs composants pouvant être fort cosmopolites. Qu’importe la nationalité d’une entreprise, quand son internationalisation lui permet l’efficacité et le succès, alors que l’État-stratège a démontré son impéritie. Ainsi la France reste deuxième au classement Forbes des entreprises les plus innovantes, avec, excusez du peu, Pernod-Ricard, Danone, Essilor, Dassault, Dior, quand son État, du haut de son intelligence économique interventionniste, frôle la faillite…
Malgré Eric Delbecque qui nous assure de ce que « ne doit pas être » le patriotisme économique (« repli sur soi nationaliste », « dispositif protectionniste » et « refus de la mondialisation ») et de ce qu’il « doit viser » (« la préservation du périmètre économique stratégique de souveraineté », « la vitalité et le développement des territoires [6] ») le caractère concret de ce pilotage d’État reste flou, même si l’on doit consentir à ce qu’aucun pays autoritaire et liberticide ne vienne s’emparer des entreprises stratégiques de nos démocraties que l’on espère encore libérales.
Le recours à l’assertion du patriotisme économique n’est bien sûr le plus souvent que l’association du keynésianisme, du colbertisme et de la basse démagogie. Ce en masquant le capitalisme de connivence et le clientélisme entre les entreprises et l’État. Il n’y a pas d’intérêt général au protectionnisme, sans compter le risque d’être contré par le protectionnisme d’un État voisin et client, mais une somme d’intérêts particuliers à la libre concurrence, à condition que l’État ne barde pas ses codes du travail et des impôts, ses règlementations, de barrières, de normes abusives, de façon à rendre sous compétitif son outil productif. La concurrence, y compris entre États, et par-delà les frontières, est, pour Hayek et pour nous, « la seule méthode qui permette d’ajuster nos activités les unes aux autres sans intervention arbitraire ou coercitive de l’autorité [7] ». À la seule réserve que cette concurrence ne puisse pas aboutir à sa négation par la sujétion à une tyrannie politique ou religieuse qui aurait su s’emparer des industries et des services de la liberté.
Il faut alors ouvrir les yeux sur un nouvel horizon du patriotisme : ce n’est plus seulement le sol et le sang des pères qui doivent irriguer ce sentiment, mais des principes économiquement, moralement et intellectuellement supérieurs. Les ères d’ouverture des marchés et des arts ont été dans l’Histoire des grands moments de prospérité, de liberté et de paix. La xénophobie économique est au mieux de l’égoïsme et du frileux repli sur soi, au pire un suicide régressif. Pourquoi se priver des talents d’autrui, sinon pour masquer son propre manque de talent ? Plutôt que celle des pères indignes, mieux vaut alors la patrie des talents, à condition de savoir, de par le monde, la préserver.


Notes :
  1. Vocabulaire européen des philosophies, Seuil, le Robert, 2004, p 907.
  2. Peter Sloterdijk, Dans le même bateau, Rivages, 1996, p 40.
  3. Imre Kertész, Sauvegarde. Journal 2001-2003, Actes Sud, 2012, p 40.
  4. Friedrich A. Hayek, La Route de la servitude, PUF, 2015.
  5. Les Belles Lettres, 2011. Voir : Qui est John Galt ? Ayn Rand : La Grève et Retour sur Ayn Rand : d’Atlas shrugged à La grève libérale
  6. J’emprunte ici les têtes de chapitres d’Éric Delbecque, Quel patriotisme économique, PUF, 2008.
  7. Friedrich A. Hayek, La Route de la servitude, PUF, 2010, p 33.

France – Professeur tabassé par un élève musulman

Le quotidien français Sud-Ouest informe (extraits adaptés ; cf. lien en bas de page) : « Appelée par l’établissement, la police est intervenue au lycée Trégey à Bordeaux suite à un incident (Note de Michel Garroté – « incident » est ici un euphémisme) survenu entre un professeur et un élève de 18 ans qui s’est conclu par des violences (Note de Michel Garroté – Incident ?  Si un Juif ou un Chrétien tabassait un musulman, on parlerait de « crime raciste »…). Le cours abordait la religion musulmane. Très vite dans la discussion, le professeur et un de ses élèves ont été en désaccord. Au point que le ton est monté et que le lycéen s’est énervé, renversant violemment une table.
La salle de classe a été évacuée par l’enseignant qui en a référé au personnel de la vie scolaire. Convoqué dans le bureau du conseiller principal d’éducation, l’élève s’est visiblement (Note de Michel Garroté – inutile d’écrire « visiblement » puisque l’élève a tabassé son professeur) énervé de nouveau quand il a appris que ses parents avaient été avertis de l’incident. Il a alors passé son humeur sur le mobilier et les murs, menaçant de tout casser puis, croisant son professeur dans le couloir, s’est jeté sur lui.
D’abord bousculé, l’enseignant a reçu des claques de la part de son élève, un coup-de-poing et un coup de tête (Note de Michel Garroté – Nous y voilà enfin : un élève musulman tabasse son professeur). Une jeune surveillante qui tentait de s’interposer et de ramener le jeune à la raison a quant à elle reçu un coup dans l’épaule et a évité un panneau d’affichage lancé dans sa direction par l’élève furieux. Interpellé, le jeune a été placé en garde à vue. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour violences sur personnes chargées d’une mission de service public », conclut le quotidien français Sud-Ouest (fin des extraits adaptés ; cf. ci-dessous lien vers source).
Pour ce qui me concerne – cela sera ma conclusion – l’élève musulman qui tabasse son professeur est un élément parmi d’autres. Et la totalité de ces éléments forme un ensemble. Je m’explique. Primo, le printemps arabe soutenu par l’occident se transforme en hiver islamique qui se retourne contre ce même occident.
Secundo, Mohamed Merah assassine des Français, notamment des Juifs Français, y compris des enfants juifs français. Tertio, Mohamed Merah est considéré comme un héro, par les miliciens djihadistes, et, par ceux d’entre les musulmans, qui se considèrent comme des islamistes, dans le sillage de l’hiver islamique, et cela, en Syrie, en Libye, en Egypte et en France notamment.
Quarto, au prétexte fallacieux d’un film osant critiquer la religion musulmane, un diplomate occidental se fait massacrer en Libye et nos médias allèguent que cela serait la faute aux occidentaux qui seraient islamophobes. Quinto, un élève musulman tabasse son professeur, car il y est encouragé par les actions criminelles de Mohamed Merah et par la belligérance des miliciens djihadistes de l’hiver islamique. Tous ces éléments sanglants forment un ensemble, celui du djihadisme islamiste.
L’accusation hallucinante « d’islamophobie » que les médias occidentaux portent contre les citoyens de pays libres et démocratiques, cette accusation mensongère est d’autant plus hypocrite et abjecte, que ces mêmes médias, sont – systématiquement – christianophobes, israélophobes et américanophobes, autrement dit racistes et intolérants.
Ces médias occidentaux (je ne vise pas Sud-Ouest mais les médias nationaux et internationaux ainsi que l’audiovisuel) soumis à l’islam sont, en 2012, ni plus ni moins, l’équivalent de ce que furent les collaborateurs à l’époque nationale-socialiste ; et l’équivalent de ce que furent les communistes européens à l’époque de l’impérialisme soviétique.
Les miliciens djihadistes en sont parfaitement conscients. Et ils interprètent cette soumission des médias occidentaux à l’islam, comme un encouragement à poser des bombes, à assassiner des diplomates occidentaux, à assassiner des enfants juifs et à tabasser de professeurs français.
Pendant ce temps, en France, le patron de LVMH et la compagne du président livrent des procès aux médias ; qui eux, se passionnent pour l’adoption d’enfants, par des couples lesbiennes et gays mariés civilement. Alors que le pays est – économiquement parlant – au bord du gouffre. Là, il ne s’agit plus d’éléments formant un ensemble. Là, il ne s’agit plus que d’impostures répétées. Et de chaos empirique.

Des talibans déguisés en salopes sur Facebook

Il y a les maffieux russes, des sales mecs donc, sur les bords de la Volga, qui se font passer, photos à l’appui, pour de ravissantes femmes slaves de vingt ans, à la recherche d’un homme honnête de cinquante ans, femmes qui comme par hasard, dès le troisième mail, vous demandent de leur envoyer 500 euros via Western Union pour payer les frais médicaux d’une soi-disant maman, la babouchka de service, qui subirait, disent-elles (donc ils, les maffieux, les sales mecs), une opération onéreuse de l’anus. Ne me dites pas que cela ne vous est jamais arrivé (au moins jusqu’au troisième mail à 500 euros si vous continuez à jouer).
Il a les gangs de pauv’mecs, des casse-toi pauv’cons, de la banlieue d’Abidjan qui, notamment sur Facebook, avec photos sexy à l’appui, se font, eux aussi, passer pour de belles plantes, en l’occurrence de ravissantes Ivoiriennes de vingt ans, à la recherche d’un homme honnête de cinquante ans. Et qui elles aussi (donc eux), dès le troisième mail, vous demandent de leur envoyer 500 euros via Western Union pour payer les frais médicaux d’une soi-disant maman, la matriarcale du clan, qui subirait, disent-elles (donc ils, les maffieux, les pauv’mecs), une opération ruineuse du clitoris. Ne me faites pas croire que vous n’êtes jamais tombé dans le panneau (au moins jusqu’au troisième mail à 500 euros si vous continuez à jouer).
Maintenant (je ne plaisante pas), les talibans utilisent, à leur tour, de faux profils sur Facebook, pour obtenir des informations relatives au personnel militaire de l’OTAN en Afghanistan. Les terroristes d’Omar & Co. s’y font passer pour de jolies femmes (Fesses bouc ?) qui, une fois qu’elles (donc ils…) ont réussi à devenir « amies » (La boum ?) de militaires à travers ce réseau social, peuvent alors les suivre à la trace.
Les terroristes afghans se font également passer pour d’anciens amis d’école (copains devant ou derrière ?) et peuvent ainsi capter des informations sur les déplacements des militaires. Sauf que là, au lieu de demander 500 euros via Western Union, ils fument tout le monde à coups de roquettes (cf. lien vers source en bas de page).
Retenez donc bien la leçon : une Ivoirienne, 30 ans plus jeune que vous, c’est un mec qui va vous taxer 500 euros ; une Slave, 30 ans plus jeune que vous, c’est également un mec qui va vous taxer 500 euros ; mais une pulpeuse ressortissante d’Asie centrale relookée LVMH ou un vieux copain chameau d’école qui vous veut du bien, alors là, c’est carrément un djihadiste halluciné qui va vous pulvériser à la kalache. Au pire, évitez de vous faire dézinguer par un copain afghan via Faceboum (Taliban-Air, vol gratuit, aller-simple, sur Easydeath.org) et choisissez l’arnaque soft, russe ou ivoirienne, à seulement 500 euros. C’est cadeau pour des riches cons.

Michel Sapin pour une réforme en profondeur du Code du travail

Michel Sapin a souhaité vendredi que les négociations sur l'amélioration du marché du travail entre le partenaires sociaux débouchent sur une "réforme en profondeur du Code du travail" pour qu'il soit "moderne".
Interrogé sur BFM TV et RMC, le ministre du Travail a insisté sur deux des objectifs visés par le gouvernement français dans les discussions patronat-syndicats qui débutent ce vendredi : faciliter le recours au chômage partiel en cas de difficultés d'une entreprise et mettre fin à l'utilisation "abusive" des contrats à durée déterminée (CDD).
Mais il a écarté la création d'un contrat de travail unique, estimant qu'il ne fallait pas en la matière se reposer sur des "concepts globalisés".
S'agissant du chômage partiel, qui permet d'éviter le recours aux licenciements, Michel Sapin a estimé qu'il était "très peu" utilisé en France, contrairement à l'Allemagne, "où il y a moins de chômage qu'avant la crise".
"Donc il faut utiliser beaucoup plus le chômage partiel et faciliter son utilisation", a-t-il dit, ajoutant que la formation des salariés pouvait prendre le relais "pendant une période où l'entreprise travaille moins".
"C'est le bon moment pour faire en sorte que les salariés aient une formation qui soit adaptée aux enjeux, et à l'avenir", a-t-il indiqué.
Pour les contrats de travail, le ministre a déploré que moins d'un jeune sur cinq entre sur le marché du travail via un CDI, parlant d'une véritable "insécurité" pour les salariés.
"Il faut attendre 28 ans pour que la moitié des jeunes soient en CDI. L'autre moitié est toujours en train de galérer. Donc cela ce n'est pas normal", a-t-il ajouté.
"Cela ne veut pas dire qu'il faut supprimer les CDD. Mais il y en a beaucoup trop", a-t-il encore dit en se prononçant une nouvelle fois pour que les entreprises soient pénalisées en cas d'"utilisation abusive des CDD."
Il a évoqué la possibilité de moduler les cotisations sociales qui seraient relevées pour les CDD et diminuées pour les CDI, tout en soulignant que la réponse appartenait aux partenaires sociaux, qui ont jusqu'à la fin de l'année pour parvenir à un accord.
"De toute façon, il y aura une loi (...) l'objectif c'est de réformer en profondeur le Code du travail. Nous souhaitons réformer en profondeur ce Code du travail pour que ce Code du travail soit un Code du travail moderne", a-t-il dit.

CE QUI NE VEUT STRICTEMENT RIEN DIRE

"Dans le domaine fiscal, la France est à contretemps de l'Europe"

A quelques semaines de la présentation du projet de loi de finances 2013, Gianmarco Monsellato, managing partner au cabinet Taj, membre de Deloitte Touche Tohmatsu Limited, dénonce dans un entretien à La Tribune l'absence de vision stratégique de l'exécutif en matière de fiscalité. En France, l'outil fiscal permettrait seulement de modifier les comportements et de sanctionner. Dans les autres pays européens, ce serait un accélérateur de croissance.
Selon une étude de Taj & Deloitte sur la sécurité fiscale en Europe qui observe les relations entre l'administration fiscale et les dirigeants, les chefs d'entreprises français sont parmi les seuls à entretenir de meilleures relations avec les administrations fiscales étrangères qu'avec le fisc français. Pour quelles raisons ?
Ce n'est ni une question du niveau de taux, ni une question de dureté des relations. Une autre étude réalisée par Taj indiquait que les chefs d'entreprises français entretenaient des rapports cordiaux avec l'administration fiscale. Le principal grief des dirigeants porte sur l'instabilité de l'environnement fiscal. Dans ce domaine, la France est le pays le plus instable d'Europe avec la Belgique.
Mais tous les pays ne font-ils pas évoluer leur fiscalité en fonction de la conjoncture, des orientations stratégiques définies par le gouvernement ?
Si bien sûr. Mais les règles ne changent pas aussi souvent et profondément qu'en France. Ne serait ce que pour la seule année 2012, des pans importants de la fiscalité des entreprises auront été modifiés à trois reprises lors de la loi de finances puis par deux lois de finances rectificatives. Ce n'est pas compatible avec la vie des entreprises qui exige plus de stabilité. A l'étranger, des études d'impact sont faites en amont et on laisse la loi vivre au moins trois ans avant de la modifier. Un exemple : le crédit impôt recherche dont le succès est une référence mondiale est menacé d'être remanié chaque année, justement par ce qu'il est efficace.
Comment expliquez-vous ce foisonnement législatif ?
La France considère que la fiscalité relève du politique plus que l'économique. Or, l'harmonisation est en cours en Europe, ce qui limite la souveraineté fiscale. Comment en serait-il autrement dans un marché unique, avec une monnaie unique ? La France est à contretemps de la construction économique européenne qui passe notamment par l'harmonisation des fiscalités.
Est-ce dû au poids de l'histoire ?
Effectivement. En France, la fiscalité est encore considérée comme un pouvoir régalien destiné à sanctionner et à corriger les comportements. C'est la raison pour laquelle les bases d'imposition sont étroites, les taux élevés, et l'efficacité de l'impôt faible. Dans les autres pays d'Europe, on cherche à ne pas freiner la création de richesse pour bénéficier de bases larges et donc rentables mêmes avec des taux plus bas qu'en France.
L'affaire Arnault est emblématique !
L'affaire que vous évoquez me semble surtout médiatique. En revanche, la polémique qu'elle alimente, à juste titre ou non, est instructive. La création d'une tranche d'imposition à 75% toucherait 2.000 contribuables environ et ne rapporterait quasiment rien à l'Etat. C'est un geste uniquement politique. La fiscalité devient un instrument servant une certaine morale. Chez nos voisins, c'est davantage un instrument économique.
Pourtant, des outils existent pour sécuriser les entreprises, notamment le rescrit.....
Le rescrit est peu connu et il est pris en charge par trop peu de personnes au sein de l'administration. Les temps de réponse sont donc jugés trop longs. Par ailleurs, la culture fiscale française reste hostile au rescrit car on ne contractualise par un élément de la souveraineté nationale.
Quelles sont les conséquences macroéconomiques de cette exception française ?
On parle beaucoup de la fuite des gens très fortunés. On évoque moins les investissements qui ne se font pas. L'instabilité de la fiscalité agit comme un repoussoir. D'importants investissements étrangers n'ont pas été réalisés en France mais chez nos voisins.
Les taux d'impositions y sont moins élevés ?
Une fois de plus, ce n'est pas une affaire de niveau des taux mais de stabilité. Chez nos voisins, les entreprises et les administrations fiscales contractualisent davantage l'impôt, et sont plus soucieux de la sécurité fiscale.
Plus globalement, l'outil fiscal est-il bien utilisé en France ?
Tout dépend des objectifs que l'on se fixe. Si l'on veut stimuler la croissance, on ne rabote pas la déductibilité des intérêts d'emprunts lorsqu'une entreprise investit. En Italie, qui pratiquait jusqu'à l'arrivée de Mario Monti à la présidence du Conseil une politique fiscale similaire à celle en vigueur en France, même les mentalités ont changé. Désormais, les intérêts sont déductibles du capital. Dans deux ans, il sera intéressant de comparer les courbes d'investissements des deux côtés des Alpes.

Harlem Désir : le communiqué choc de Marion Maréchal-Le Pen

Marion Maréchal-Le Pen, plus jeune députée de l’histoire de la République française, nièce de Marine Le Pen et petite fille de Jean-Marie, s’est fendue d’un communiqué au vitriol pour commenter la nomination scandaleuse d’Harlem Désir à la tête du PS. Condamnations judiciaires du futur premier secrétaire, communautarisme du PS, vérités sur SOS Racisme, ses liens avec le PS et les détournements de fonds, méthodes bolchéviques de nomination du premier secrétaire : la jeune (et jolie) femme appuie là où ça fait mal.
Il faut bien reconnaitre que le choix de Désir, avec son passé et son absence de légitimité (en plusieurs décennies de carrière politique, le toutou d’Aubry n’a jamais réussi à se faire élire démocratiquement sur son nom) est une honte. Sans parler du processus de nomination que les socialistes eux même ont trouvé digne de l’URSS ou de la Corée du Nord…

Malheureusement, il y a fort à parier que les médias n’oseront désormais plus aborder ces questions importantes, de peur d’adopter le même point de vue qu’une Le Pen (c’est à dire que le mal absolu, que la bête immonde). La jurisprudence Frédéric Mitterrand est là pour rappeler que quand le FN dit qu’il pleut, il peut toujours couler des trombes d’eau que les journalistes nous expliquerons encore que le temps est au beau fixe !
Voici les principaux extraits d’un communiqué qui ne peut que rendre la petite sympathique :
« Symbole des années Mitterrand, où les trotskystes avaient reçu pour mission d’infiltrer les mouvements issus de la marche des beurs pour en faire un satellite du PS, Harlem Désir fut un des grands ordonnateurs de SOS Racisme, officine qui a tant contribué à culpabiliser les Français en assimilant toute politique de préférence nationale à du racisme et en poursuivant devant les tribunaux tous ceux qui doutent des bienfaits de l’immigration massive. »
« La stratégie du PS, tristement décrite dans les études de son think tank Terra Nova : abandonner l’électorat populaire et ouvrier pour se focaliser sur les minorités, et notamment sur les français issus de l’immigration récente, dont on sait qu’ils votent à gauche pour les trois quarts voire plus. »
« On notera ici que le nouveau premier secrétaire a été nommé, sans vote des militants de gauche, par la volonté du Prince. Ses condamnations pour emplois fictifs rappellent enfin la haute morale républicaine de SOS Racisme, association vivant de subventions publiques et pourtant souvent mise en cause pour sa gestion, notamment lors de l’affaire Dray. »
« Il y a fort à craindre que la République exemplaire que promettait le candidat Hollande ne trouvera pas un promoteur très pugnace en la personne du nouveau premier secrétaire, laissant aux Guérini, Kucheida et à leurs émules une paix royale. »

Pathologie de l’émotion 


Les mélanges de religion et de politique font vite de parfaits détonateurs.
On l’a vu avec les violences qui ont accompagné les « Versets sataniques » de Salman Rushdie (1988), « La dernière tentation du Christ » de Martin Scorsese (1988) ou les caricatures de Mahomet publiées au Danemark en 2006. On le vérifie aujourd’hui avec « L’innocence des musulmans », film qui suscite en plusieurs pays des déchaînements sanglants. Des hommes sont morts ou ont été blessés parce qu’Internet a donné une célébrité inutile à une vidéo plus faible que le plus ringard des péplums.
La haine est en embuscade derrière ces violences. Haine chez le commanditaire du film qui nage dans l’anti-islamisme primaire. Haine de l’Occident chez les manifestants musulmans qui ont surréagi, érigeant une nullité en brûlot mondial.
Ces violences soulignent combien c’est l’émotion qui mène le monde. Pathologiquement.
Notre époque qui se dit technologique et veut se croire à peu près rationnelle navigue sur Internet comme on sautait naguère sur les rumeurs colportées de bouche à oreille. Au lieu d’être dominée et canalisée, l’émotion est exacerbée, valorisée, brandie comme un trophée. Et utilisée comme une arme, avec les effets ravageurs qu’on connaît.
Les fanatiques de tous bords s’empressent d’attiser les braises, ce qui n’est pas compliqué quand on voit la fragilité des nouvelles institutions libyennes, l’incandescence du monde arabe et l’intensité de la campagne présidentielle aux États-Unis.
Tout cela fait des combinaisons chimiques particulièrement instables. La contamination n’a aucune peine à gagner tous les coins du village global. Y compris en Europe où les responsables du culte musulman ont fort à faire pour demander à leurs fidèles les plus fragiles de ne surtout pas s’aligner sur les apprentis sorciers et autres adorateurs du lance-flammes.

Washington sous pression islamiste 



C'était l'une des bonnes nouvelles des soulèvements arabes de l'an dernier. Aucun drapeau israélien ou américain n'avait été brûlé dans les rues de Tunis ou du Caire. Le chiffon rouge de l'anti-occidentalisme était, enfin, hors sujet, au bénéfice de la lutte pour la liberté et la démocratie. On savait cette séquence fragile et fortement compromise par la montée des forces politiques islamistes dans tout le monde arabe. On sait, depuis mardi soir, qu'elle est terminée.
En assassinant l'ambassadeur américain en Libye lors d'une trouble attaque travestie en manifestation contre un film délirant, les réseaux islamistes, probablement Al-Qaïda, tentent de remettre les pendules dix ans en arrière. Ils agitent la rue, du Maroc à l'Iran en passant par la Tunisie et l'Égypte, non pour réclamer plus de démocratie, mais pour désigner un ennemi : l'Amérique. Le moment choisi, le soir du 11 septembre, n'est pas anodin. À deux mois de l'élection présidentielle américaine, le retentissement est garanti.
Pour la première fois depuis l'arrivée de Barack Obama au pouvoir, on a entendu, hier, dans les rues de Téhéran ou de Sanaa, en Irak, à Gaza, des slogans comme « mort à l'Amérique », « mort à Israël » qui placent le président américain devant le bilan de sa politique étrangère. Obama n'a pas lancé son pays dans de nouvelles guerres, mais il n'a pas pour autant rétabli un ordre au Proche et au Moyen-Orient. L'incertitude et l'instabilité qui règnent dans les pays arabes dix-huit mois après les chutes des dictateurs, la violence du conflit syrien, la surenchère israélo-iranienne et l'absence de progrès dans le processus israélo-palestinien fournissent un terrain propice pour les stratèges de la tension que sont les islamistes.
L'instrument ou le prétexte qu'ils ont choisi, c'est une nouvelle fois la religion. Ou plutôt le blasphème comme casus belli. En l'occurrence un film délirant d'un inconnu qui circule comme une trainée de poudre sur le Net et qui insulte l'islam et les musulmans. Tout comme les agissements de certains militaires américains ont pu le faire en Afghanistan. Hillary Clinton, la secrétaire d'État, avait beau, hier, qualifier de « vidéo écoeurante et condamnable » le film en question, le retour de l'agenda religieux sur la scène diplomatique en dit long sur l'inertie de l'agenda politique.
En 2009, dans son célèbre discours du Caire, Obama avait joué la carte du respect. Il avait inauguré un nouveau départ dans la relation arabo-américaine, suscité l'espoir chez les Palestiniens d'avoir enfin, à la Maison Blanche, un interlocuteur moins hostile. Trois ans plus tard, affaibli par la fin de son mandat, mais aussi par une politique d'apaisement qui n'a pas donné les fruits escomptés, le président américain est brusquement sous pression.
Pression d'Israël qui l'invite à fixer une ligne rouge vis-à-vis des Iraniens et de leur programme nucléaire. Pressions des salafistes qui, de la Tunisie à l'Égypte, menacent l'espoir démocratique du Printemps arabe. Pressions terroristes, du Sahel à Benghazi, qui inquiètent tout l'Occident. Le monde arabe s'invite dans la campagne électorale. Les nouveaux gouvernements au pouvoir en Égypte ou en Libye peuvent-ils - veulent-ils ! - maîtriser ces franges radicales qui attaquent les intérêts américains ? À en juger par le manque de sécurité qui régnait, mardi, autour des ambassades américaines, on peut en douter.

Vieux 


C’est le signe que, décidément, la crise est profonde : il serait question de faire payer les vieux. Non, pardon : les seniors... Car à l’égard des plus âgés, notre société prend soin d’éviter les mots qui blessent, autant que les taxes qui fâchent. Osons pourtant affirmer qu’il n’y rien d’infamant à être vieux : nous sommes tous de futurs vieux, et pour certains (dont l’auteur de ce Mot) dans un avenir proche. De même n’y a-t-il aucune obscénité à rappeler que les vieux, disons les plus de 60 ans, vivent aujourd’hui plutôt mieux que les moins de trente ans. C’est peut-être un progrès, mais cela engage à quelques sacrifices. Par exemple, pour les retraités ayant les moyens d’acquitter une CSG à 6,6 %, d’être mis au même tarif que les actifs, à 7,5 %... C’est le président de la Cour des comptes qui le propose : Didier Migaud, 60 ans, retraité dans quatre ans. Un inconscient ?

Justice : Christiane Taubira défait les réformes Sarkozy

La garde des Sceaux doit présenter le 19 septembre prochain la circulaire de politique pénale qui met notamment fin aux peines planchers et privilégie les aménagements de peine à la prison.

Dégénérée, erreur de casting...une malade à la justice
Cette fois, c'est écrit noir sur blanc: la Chancellerie met la dernière main à la pâte de sa circulaire de politique pénale. L'une des dernières versions de travail révélée par Le Nouvel Observateur détaille la façon dont la ministre de la Justice Christiane Taubira entend détricoter la quasi-totalité des réformes de l'aire Sarkozy en matière judiciaire, notamment en mettant fin aux peines planchers et au «tout carcéral».
Symboliquement, le cabinet veille de près au fond comme à la forme - le mot «rétention de sûreté», par exemple, un héritage du gouvernement précédent, devrait être banni de la mouture finale.
La présentation en Conseil des ministres de cette circulaire qui doit exposer la nouvelle politique pénale du gouvernement, d'abord annoncée pour le milieu de l'été, puis pour la rentrée, a déjà été repoussée deux fois par Matignon. Elle devrait intervenir le 19 septembre.
Le texte que Christiane Taubira va adresser aux procureurs doit commencer par un paragraphe destiné à mettre un peu de baume au cœur des magistrats soucieux d'afficher leur indépendance ou autonomie. La ministre précise qu'elle renonce à toute instruction individuelle dans les dossiers. Elle s'engage à nouveau à respecter les avis du Conseil supérieur de la magistrature en matière de nomination, y compris pour les magistrats du parquet, et renvoie à des changements législatifs futurs. Elle enjoint ensuite les procureurs à mettre fin à la politique des peines planchers.

Lutter contre la surpopulation carcérale

La circulaire ne peut abroger cette loi phare de l'ancien gouvernement, mais revient sur les circulaires précédentes qui demandaient aux parquets de faire systématiquement appel si le juge n'avait pas prononcé la peine «plancher» face à un récidiviste.
Au contraire, la ministre exige une plus grande «individualisation» de la peine choisie en fonction de la personnalité et de la situation du condamné -logique contraire à celle de la loi sur les peines planchers qui visait à imposer une sévérité minimum dans tous les cas, destinée à être dissuasive.
Christiane Taubira veut également lutter contre la surpopulation carcérale en donnant des consignes strictes sur les aménagements de peines; notamment pour les personnes condamnées à moins de six mois. Elle demande également à ce que soit réexaminé le sort des personnes condamnées à un an de prison mais qui, dans les faits, n'ont pas vu leur peine exécutée… reconnaissant ainsi implicitement une situation dénoncée pour beaucoup: la non-application des peines qui sont prononcées par les tribunaux mais restent sans effet. La garde des Sceaux veut diversifier les réponses données par la justice en développant le port du bracelet, la semi-liberté, etc.
Elle veut également conserver une spécialisation totale de la justice des mineurs, ce qui signifie que même les plus grands, les 16-18 ans, devraient toujours, y compris en cas de récidive, se trouver face à un juge ou un tribunal pour enfants, et non pas un tribunal correctionnel comprenant un juge pour adultes.
Pas un mot en revanche sur les centres éducatifs fermés, qui ont valu à la ministre une explication avec le président de la République lui-même cet été…

 Elle peut aussi envisager de distribuer des Kalachnikovs à la sortie des écoles pour que nos pré-délinquants s'amusent.
Cette femme n'a rien d'une responsable mais tout d'une anarchiste ne voyant le monde qu'à SA manière !

Le nombre de chômeurs va s'envoler cette année

Le marché du travail n'a pas fini de souffrir. En décembre prochain, on devrait recenser 3,08 millions de chômeurs de catégorie A (c'est-à-dire n'exerçant aucune activité) inscrits à Pôle Emploi. Soit 235.500 de plus qu'en fin d'année dernière, prédit le gestionnaire de l'Assurance chômage, l'Unédic.
Le nombre de chômeurs de catégorie A a déjà progressé de 97.500 au cours du premier semestre. Et, avec la multiplication des plans sociaux, ce rythme devrait encore s'accélérer, avec environ 140.000 demandeurs d'emplois supplémentaires sur les deux prochains trimestres, détaille l'Unédic. Soit presque autant en six mois que sur l'ensemble l'année 2011 (+147.100).

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégories B et C, c'est-à-dire ceux qui ont exercé une activité réduite au cours du mois précédent, va lui aussi fortement grimper en 2012, de 72.400. "Du fait d’une croissance atone, le recours aux activités professionnelles occasionnelles sera freiné en fin d’année", prédit l'organisme public.
Et ces chiffres vont encore gonfler en 2013. Certes, l'Unédic estime que la hausse sera atténuée par la création des emplois d'avenir promis par le gouvernement. Mais le nombre de demandeurs d'emplois de catégorie A devrait tout de même progresser de 124.700 sur l'ensemble de 2013, pour atteindre 3,21 millions.
De quoi redouter de nouveaux sommets pour le taux de chômage, qui se situe déjà à son niveau le plus haut depuis 1999. Selon l'Insee, il a atteint 9,7% en France métropolitaine au deuxième trimestre, et même 10,2% en incluant les départements d'Outre-mer .

Draghi et Hollande jouent aux Lego

Engagement illimité et flexi-sécurité sont des improvisations. Il faudrait repenser des solutions plus pérennes.
L’un parle d’engagement illimité, l’autre de flexi-sécurité. Draghi et Hollande proposent un bricolage destiné à colmater les brèches. Il est à craindre qu’il s’agisse de routes qui ne mènent nulle part. À l’image de ces décors Potemkine que sont certaines routes grecques financées par l’Union européenne.
La flexi-sécurité n’est pas une mauvaise idée en soit. Elle consiste à faciliter une flexibilité sur les postes de travail en échange d’une sécurisation des parcours professionnels. Mais, outre qu’une mesure bénéfique en période de conjoncture favorable n’est pas toujours bénéfique en période récessive, cette mesure n’est susceptible d’avoir des effets bénéfiques qu’à long terme, alors que le gouvernement s’est fixé des objectifs d’amélioration de l’emploi à brève échéance.
Le Danemark, qui l’expérimenta avec succès, offrait des conditions de possibilité, de réceptivité, de faisabilité que la mentalité française n’offre pas. Il est à craindre qu’ici les partenaires sociaux ne négocient qu’un accord a minima dépourvu du volet incitatif, à savoir l’impossibilité de refuser un emploi de substitution, préconisée par Sarkozy durant sa campagne et rejetée par les syndicats. En somme, faute de ce socle patriotique ou support civique tant décrié par les élites, la flexi-sécurité à la française risque d’achopper sur des effets d’aubaine et des possibilités de passager clandestin. Surtout si l’on ne redessine pas le périmètre de l’État.

À quoi bon un répit si l’on n’est pas vertueux
« L’euro est irréversible et les craintes sont infondées », assure Draghi pour faire grimper la bourse (avec des à-coups signifiant qu’elle ne demande qu’à redescendre au premier tournant). C’est une vision simpliste qui voit les marchés comme des grands enfants peureux et influençables. Les mots « irréversible » et « illimité » feraient office de sucettes euphorisantes.
Le mot « irréversible » a été repris par Pierre Moscovici. En 2000, ce dernier réclamait la « nécessité d’un approfondissement permanent » de l’intégration européenne car les « bienfaits économiques du marché intérieur sont partout ». Permanent, partout… comme s’il s’agissait de l’Esprit-saint ou du marxisme-léninisme ! Il n’est pas normal de décréter l’euro « irréversible ». Le propre des constructions politiques démocratiques est d’être ré-versibles en fonction des aspirations du peuple.
Certains ont une recette miracle : urgence des Euro-bonds et impératif d’engagement illimité de la BCE. S’y ajoutent de la relance, pour ranimer la croissance, et du fédéralisme à marche forcée, pour raffermir l’Union européenne. Cela peut difficilement fonctionner, pour la bonne et simple raison que cela recycle les mêmes ingrédients que ceux qui sont à l’origine de la crise. Il est difficile de croire que l’on puisse, par une sorte de subterfuge, recycler les causes de la crise pour en faire des solutions. La crise n’est pas celle de l’euro, c’est une crise de l’endettement dans le périmètre de la zone euro.
Les euro-obligations créeraient une strate de dette supplémentaire. Ils joueraient le rôle d’une eau de mer incapable d’étancher la soif, selon la formule du président de la Bundesbank. L’engagement illimité de la BCE, même strictement conditionné, risque de dévaloriser ses titres, en mettant à nu un problème de solvabilité, alors que l’intervention de la banque centrale américaine est seulement perçue comme palliatif à des problèmes passagers de liquidité.
Certains pensent qu’il suffirait de mieux répartir la dette sur l’assiette de l’euro, pour couper court à la spéculation. En offrant sa garantie sans bourse délier, un État évite de modifier sa comptabilité nationale officielle. Mais les marchés savent que ce procédé de recapitalisation engage des fonds publics. La dissimulation par des garanties publiques pose un problème de soutenabilité de la dette et de concentration du risque anesthésiant signaux d’alerte et correctifs. À trop tirer sur la corde...

Réduction des dépenses publiques, mode d'emploi : l'énorme gisement de fonctionnaires territoriaux en surnombre

Le Limousin remporte la palme de la région la plus fonctionnarisée de France avec 38,9% de masse salariale versée.
L’une des grandes mythologies françaises consiste à faire croire que l’Etat est synonyme d’égalité, et que l’entreprise est synonyme du contraire. Au nom de cette croyance naïve, toute perturbation sociale en France se traduit très vite par un appel à l’intervention salvatrice de l’Etat, Zorro des temps modernes, défenseur de la veuve et de l’orphelin.
Ceux qui ont quelque proximité avec Zorro connaissent la face cachée du personnage : petits arrangements avec le ciel, coups de pouce plus ou moins discrets dans tous les sens, et prise en compte aléatoire de l’intérêt général. L’Etat est loin d’être aussi aveugle que la justice.
Le Limousin en est un merveilleux exemple. Terre féconde s’il en est, il faut peut-être préciser ici que cette région qui ne comporte que trois départements : la Corrèze, la Creuse, et la Haute-Vienne, a lourdement pesé sur le destin de la Vè République depuis près de 30 ans. Elle a en effet abrité le fief d’un Premier ministre (Jacques Chirac), de deux présidents de la République (Jacques Chirac et François Hollande), qui furent aussi responsables d’un parti de gouvernement. Pour une petite région qui compte moins d’un million d’habitants, on ne pouvait rêver destinée plus puissante, qui en dit long, au passage, sur le poids de la France rurale dans la décision publique.
Grâce à cette vitalité, le Limousin remporte la palme de la région la plus métropolitaine la plus fonctionnarisée de France : selon une analyse de l’INSEE, 38,9% de la masse salariale versée en Limousin bénéficie à des fonctionnaires. Autrement dit, sur les 5,7 milliards d’euros de salaires distribués dans le Limousin (en 2009), 2,2 milliards étaient des rémunérations de fonctionnaires, et 3,5 milliards allaient dans la poche de salariés du privé.
Ce taux est équivalent à celui de la Corse.
Certes, il demeure inférieur à celui des départements d’Outre-Mer, où la fonction publique capte environ la moitié de la masse salariale. Mais il est supérieur de 8 points à la moyenne nationale. Inversement, les Franciliens, qui accueillent pourtant les administrations centrales de l’Etat, consacrent à peine 22% de leur masse salariale aux fonctionnaires, ce qui fait de l’Ile-de-France la région la moins administrée de France.
Si l’on s’appesantit sur des comparaisons départementales, le Limousin perd en revanche sa médaille d’or de la fonctionnarisation au profit de la Lozère, où 52,3% des salaires sont des traitements de la fonction publique. La Creuse occupe la seconde place avec 47% de la masse salariale qui est versée à des agents publics.
On notera avec intérêt que les départements les moins fonctionnarisés en France sont les Hauts-de-Seine, avec 18,9% de la masse salariale bénéficiant à des fonctionnaires, talonnés par Paris (20,8%) et les Yvelines (20,7%).
En données brutes, ces chiffres, pris au niveau départemental, disent peu de choses, sinon que les trois départements qui viennent d’être cités concentrent de nombreux états-majors d’entreprises privées où la masse salariale moyenne est plus élevée que dans les unités d’exploitation déconcentrées en province.outefois, cette seule remarque ne suffit pas à expliquer les différentiels de moyens publics entre territoires. Dans la pratique, certaines régions françaises bénéficient d’une discrimination positive dans l’allocation des moyens publics, et c’est bel et bien le cas du Limousin.

Dans le domaine de l’éducation par exemple, et en dehors de Paris, les lycéens du Limousin sont ceux qui bénéficient des dotations les plus importantes de la part de l’Etat: 7 326€ par élève et par an selon une infographie du Monde. Les lycéens de Picardie en reçoivent 1 000 de moins chaque année.

Malgré cette débauche de moyens, aucun lycée du Limousin ne brille particulièrement au niveau national. Autrement dit, cet effort tout particulier de l’Etat en faveur d’une région porteuse de tant d’élus nationaux ne montre aucune efficacité. Il s’agit d’une sorte de pratique clientéliste sans utilité pour l’intérêt général.

Ces quelques éléments rappellent une fois de plus que l’Etat n’est pas cette entité égalitaire qu’une mythologie typée à nous décrire. L’Etat est producteur d’inégalités, de déséquilibres, de privilèges, notamment territoriaux. Peut-être qu’en ces temps d’austérité l’occasion vient de remettre à plat ces petits accommodements avec les principes républicains.

Au-delà de cette simple remarque, c’est la question du terroir qui est posée : avons-nous encore les moyens de vivre cette France fantasmée où chacun à sa petite maison à la campagne, dans la terre de ses parents, loin des inconvénients de la ville (le bruit, le stress, l’exiguïté, les prix), mais en gardant tous ses avantages (les services publics à portée de main, les routes, les prestations de confort) ?

outefois, cette seule remarque ne suffit pas à expliquer les différentiels de moyens publics entre territoires. Dans la pratique, certaines régions françaises bénéficient d’une discrimination positive dans l’allocation des moyens publics, et c’est bel et bien le cas du Limousin.
Dans le domaine de l’éducation par exemple, et en dehors de Paris, les lycéens du Limousin sont ceux qui bénéficient des dotations les plus importantes de la part de l’Etat: 7 326€ par élève et par an selon une infographie du Monde. Les lycéens de Picardie en reçoivent 1 000 de moins chaque année.
Malgré cette débauche de moyens, aucun lycée du Limousin ne brille particulièrement au niveau national. Autrement dit, cet effort tout particulier de l’Etat en faveur d’une région porteuse de tant d’élus nationaux ne montre aucune efficacité. Il s’agit d’une sorte de pratique clientéliste sans utilité pour l’intérêt général.
Ces quelques éléments rappellent une fois de plus que l’Etat n’est pas cette entité égalitaire qu’une mythologie typée à nous décrire. L’Etat est producteur d’inégalités, de déséquilibres, de privilèges, notamment territoriaux. Peut-être qu’en ces temps d’austérité l’occasion vient de remettre à plat ces petits accommodements avec les principes républicains.
Au-delà de cette simple remarque, c’est la question du terroir qui est posée : avons-nous encore les moyens de vivre cette France fantasmée où chacun à sa petite maison à la campagne, dans la terre de ses parents, loin des inconvénients de la ville (le bruit, le stress, l’exiguïté, les prix), mais en gardant tous ses avantages (les services publics à portée de main, les routes, les prestations de confort) ?

Sécurité sociale : les mesures d'Ayrault ont aggravé le déficit de 1 milliard d'euros

Les chiffres sont implacables. Et c'est un caillou dans la chaussure de François Hollande et de son gouvernement. En effet, selon le rapport annuel de la Cour des comptes, le déficit du régime général de la Sécurité sociale pour 2012 est estimé à 14,7 milliards d'euros. Le gouvernement Fillon avait prévu 13,8 milliards dans le budget présenté en 2011. Le rapport publié jeudi note surtout que "la trajectoire de réduction des déficits marque le pas". Le chiffre du déficit, arrêté au 1er septembre, est encore provisoire car la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) doit l'actualiser le 1er octobre.
Grand comme ça le déficit de la sécu, le changement c'est dément !!
Mais ce montant tient compte des mesures budgétaires adoptées dans la loi de finances rectificative 2012 votée en août, ainsi que des premières mesures sociales prises par le gouvernement Ayrault, comme par exemple le décret autorisant les départs à la retraite à 60 ans pour ceux ayant commencé à travailler avant l'âge de 20 ans et à jour de leurs cotisations. Le nouveau gouvernement, avec ses mesures sociales a donc aggravé le déficit de 1 milliard d'euros. La révision des hypothèses de croissance a aussi pesé pour 1 milliard, et d'"autres facteurs d'évolution" pour 300 millions.
En revanche, les mesures de recettes supplémentaires pour le budget de la Sécu votées en août (augmentation du forfait social, taxes sur le capital etc.) ont "soulagé" le déficit à hauteur de 1,4 milliard. Au total, cependant, les éléments négatifs l'emportent et le chiffre du déficit du régime général 2012 passe de 13,8 milliards prévus dans la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) votée en 2011 à 14,7 milliards. Un diagnostic encore un peu plus inquiétant.

L'agenda 2014 de Hollande ne convainc pas les Français

Faire baisser le chômage et redresser la situation de la France en deux ans? Deux études démontrent que les Français sont loin d'y croire.

À l'heure de la crise, les promesses ne font pas recette. Deux sondages parus ce jeudi montrent que les Français ne croient guère à l'engagement pris par François Hollande au journal de TF1 de redresser la situation économique du pays en deux ans. Une défiance qui s'illustre par une dégringolade de la cote de popularité du président.
Mickey fait son journal
Il n'aura fallu que quatre mois pour que François Hollande devienne impopulaire dans l'opinion. Selon une étude CSA pour Les Échos , 53% des Français ne font pas confiance au président «pour affronter efficacement les problèmes qui se posent au pays» (contre 43% de réponses positives), soit une hausse de 6 points en un mois. Un croisement aussi rapide des courbes est un record sous la Ve République. L'institut de sondage rappelle que ce croisement s'était fait au bout de six mois de pouvoir pour Jacques Chirac et huit mois pour Nicolas Sarkozy.
Huit Français sur dix ne croient pas à la baisse du chômage L'impopularité du président se retrouve dans toutes les tranches d'âge et toutes les catégories socioprofessionnelles. Les ouvriers sont ainsi 60% à se défier de François Hollande ; 57% des 18-24 ans font de même. Les cadres et les professions intermédiaires sont plus partagés, avec une opinion défavorable de 49%.
Les Français sont également méfiants quant à la promesse de François Hollande d'améliorer la situation de la France d'ici à deux ans. Seuls 41% des Français y croient. Les ouvriers sont de loin les plus pessimistes (34%). 60% des personnes sondées ne pensent pas non plus que leur situation personnelle s'améliorera d'ici à 2014.
Un autre sondage Tilder-LCI-OpinionWay corrobore cette tendance. L'étude montre que presque huit Français sur dix ne croient pas à une baisse du chômage d'ici à un an. Les plus pessimistes sont les 25-34 ans et les 35-49 ans, avec respectivement 85% et 54% de réponses négatives. Parmi les personnes ayant voté pour François Hollande au second tour, 51% ne croient pas à la promesse de leur candidat.

Apple fait l’impasse sur la 4G de l’iPhone 5 en France

Les futurs utilisateurs de l’iPhone 5 en France ne bénéficieront pas de la 4G LTE. Pour des raisons techniques et stratégiques.
Apple n’a, comme à son habitude, pas manqué de superlatifs pour qualifier son nouvel iPhone, notamment en mettant l’accent sur le support de la 4G LTE en cours de déploiement un peu partout dans le monde.
En revanche, la firme de Cupertino s’est montrée plus discrète sur la compatibilité de l’iPhone selon les régions où la 4G est déployée. Et tout porte à croire que l’iPhone 5 présenté hier ne sera pas compatible avec la 4G en France. Et, à l’exception de quelques opérateurs, ce sera également le cas sur le reste de l’Europe. Pour des questions techniques de fréquences essentiellement.
En fait, l’iPhone 5 a surtout été taillé pour les réseaux LTE des opérateurs nord-américains. Trois modèles seront commercialisés à l’échelle mondiale. Sur son site, Apple indique qu’il couvrira les bandes de fréquences 4 et 17 pour le modèle A1428, 1, 3, 5, 13, 25 pour le A1429 CDMA, et 1, 3, 5 pour le modèle A1429 GSM. Ce dernier étant principalement destiné à l’Europe.
Apple prend le risque de se couper de marchés 4G importants Les bandes 1, 3 et 5 concernent les fréquences de 2100 MHz, 1800 MHz, et 850 MHz. Alors que les bandes réservées lors de l’attribution des licences 4G l’année dernière et en début d’année aux opérateurs français se concentrent sur les fréquences 2600 MHz et 800 MHz. Donc incompatibles avec les choix d’Apple.
Ce dont ne se cache pas ce dernier (même s’il ne s’en vante pas). Sur cette page Cupertino indique clairement les pays où la 4G de l’iPhone sera disponible. La France n’y figure pas. En Europe, seul Deutsch Telekom en Allemagne et Everything Everywhere (Orange/T-Mobile) au Royaume-Uni en bénéficieront.
Il reste néanmoins à savoir pourquoi Apple prend le risque de se couper de marchés 4G importants. Une réponse que nous aurions souhaité avoir directement de l’intéressé resté injoignable à l’heure de l’écriture de ces lignes. Certes, la problématique technique n’est pas simple, mais néanmoins pas insoluble. Mais Apple préfère sans doute se concentrer sur les marchés où la 4G est opérationnelle comme les États-Unis où le Japon.
Et le LTE pour la France pourra bien attendre un potentiel iPhone 6 l’année prochaine puisque les premiers services 4G ne seront de toute façon pas lancés avant 2013, qui plus est dans une poignée de villes. En d’autres termes, ce n’est pas un gros risque pour Apple qui exploitera un nouvel argument pour vendre son iPhone version 2013.
De plus, l’iPhone 5 supporte le Dual Carrier à 42 Mbit/s, soit le très haut débit du HSPA (DC-HSPA) et, bien sûr, les 21 Mbit/s du HSPA+. Apple entend répondre ainsi aux attentes des utilisateurs en matière de vitesse. Néanmoins, outre des débits supérieurs, le LTE apporte un faible temps de latence, particulièrement pertinent dans l’univers applicatif mobile en ligne. Bref, Apple suit la droite ligne de l’iPad 3 également privé de 4G en Europe.
La 4G sur le 1800 MHz ? 
Enfin, il n’est pas tout à fait dit que les utilisateurs français de l’iPhone 5 seront privés de 4G. Le LTE est également proposé sur le 1800 MHz. Or, l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a lancé une consultation publique pour ouvrir le 1800 MHz à d’autres services que le GSM, donc le LTE notamment.
L’absence de 4G n’est dans tous les cas pas un handicap pour les opérateurs qui proposeront l’iPhone 5 dans leur catalogue, notamment dès demain en pré-commande chez SFR.
Ce dernier nous précisait que ce n’est pas pour la future 4G que les acheteurs de l’iPhone 5 adopteront ce dernier, mais simplement parce que c’est le nouvel iPhone. « Ceux qui voudront vraiment du LTE pourront se tourner vers la concurrence. » Comme le Nokia Lumia 920 qui supporte, sur le papier, l’ensemble des spectres du LTE ?

À la tête du Parti socialiste : la « Génération Désir » 


Vous, vous ne l’avez pas oublié : porte-drapeau de la France métissée, Harlem Désir a été l’emblème de l’imposture anti-raciste à ses débuts et de son terrorisme de moins en moins larvé.
Avec l’aide des médias, il a établi en France que le racisme ne pouvait exister qu’à sens unique, symbolisé par la main de fatma « Touche pas à mon pote » imposée à toute une société, depuis l’interdiction de désigner l’origine immigrée des agresseurs dans les émeutes en passant par les concerts monstres où il prenait la parole aux côtés de Coluche, d’Isabelle Adjani, de Bernard-Henri Lévy ou de Carla Bruni. C’était au milieu des années quatre-vingt, on parlait d’une « Génération Désir ». Pierre Bergé, sponsor de SOS Racisme, déclarait alors : « Harlem Désir est un des moments de la conscience humaine. Il est aussi un des moments de l’honneur de la France. »
Marion Maréchal-Le Pen le rappelle précisément dans son communiqué : « Cette “nomination” achève de discréditer un PS qui s’est progressivement éloigné de sa base populaire pour concentrer sa stratégie sur la séduction du vote des minorités. Symbole des années Mitterrand, où les trotskistes avaient reçu pour mission d’infiltrer les mouvements issus de la marche des beurs pour en faire un satellite du PS, Harlem Désir fut un des grands ordonnateurs de SOS Racisme, officine qui a tant contribué à culpabiliser les Français en assimilant toute politique de préférence nationale à du racisme. »
L’Obama du pauvre
Trente ans plus tard cette ex-star devenue grise, sans grand charisme, sorte d’Obama du pauvre, ancien de la LCR formé chez les Jeunesses communistes révolutionnaires, est devenu un parfait apparatchik du parti. Sa nomination est issue d’un pur accord d’appareil entre arrangements de couloir et combines de courants sans aucune consultation des militants qui ne l’auraient probablement pas choisi aujourd’hui.
Cerise sur le gâteau dans la plus pure tradition socialiste, ce grand donneur de leçons traîne des casseroles judiciaires à peine moins sonnantes et clinquantes que celles de son concurrent Moscovici. Il a été condamné en 1998 à dix-huit mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende (4 573 euros), pour avoir bénéficié d’un emploi fictif alors qu’il dirigeait SOS Racisme. Harlem était accusé d’avoir perçu illégalement au cours de cette période 202 560 francs (30 880 euros) de salaires de l’Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants (Arfem), basée à Lille, alors qu’il était en même temps président de SOS Racisme. Embauché en tant que « formateur permanent », Désir percevait un coquet salaire fictif mensuel brut de 10 500 francs. Comme l’a rappelé le procureur de la République, « ces salaires ne correspondaient à aucune activité réelle ».
« Conscience et honneur de la France »
Ses condamnations sont une belle illustration de la haute morale républicaine de SOS Racisme, vivant des subventions publiques et si souvent mise en cause pour sa gestion. François Hollande avait pourtant pris l’engagement de ne pas s’entourer de personnes jugées et condamnées. C’est bien à Harlem Désir qu’il appartiendra de défendre les décisions du gouvernement. C’est un rôle de représentation. Il sera l’aboyeur en chef de la majorité.
L’année dernière, quand Harlem Désir remplaçait Martine Aubry le temps de la campagne pour la primaire socialiste, le tristement célèbre Jean-Noël Guérini, mis en examen dans une affaire de marchés publics, a eu beau jeu d’exclure toute démission en ces termes : « S’il faut donner l’exemple, que le premier secrétaire du Parti socialiste par intérim soit le bon élève et commence par le faire. Il a été condamné ? Alors qu’il démissionne ! »
Ce n’est certes pas la première fois qu’un numéro 1 du Parti socialiste est condamné par la justice. Mais Pierre Mauroy (amende avec sursis pour abus de confiance) et Henri Emmanuelli (18 mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité pour trafic d’influence) l’ont été après avoir quitté la tête du parti. Avec Harlem Désir, le PS innove et fait l’inverse. Il nomme le repris de justice.