TOUT EST DIT

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mercredi 23 janvier 2013

Quelles sont les différences entre les corps des stars de cinéma, des actrices porno et des femmes ordinaires?


Quelles sont les différences entre les corps des stars de cinéma, des actrices porno et des femmes ordinaires?
«Nous avons analysé l'IMC (indice de masse corporelle = masse / taille² ; c’est un indicateur de la corpulence) moyen et le poids de 202 actrices porno américaines populaires âgées de moins de 30 ans. De plus, les psychologues Martin Voracek et Maryanne Fisher ont analysé les corps des actrices porno européennes ».
Le tableau suivant compare les IMC et les poids de ces stars du porno, de ceux de célébrités féminines comme Angelina Jolie, Paris Hilton avec ceux de la femme américaine moyenne:
Graphique

Quelle est l'importance de la taille de la poitrine d'une femme... pour un homme?

Quelle est l’importance de la taille de la poitrine d’une femme, pour les hommes ? Dans son ouvrage, « 59 Seconds: Change Your Life in Under a Minute », Richard Wiseman rapporte que des chercheurs ont effectivement mené une expérience pour mesurer ce phénomène.
Ils ont augmenté artificiellement la taille de la poitrine d’une femme au cours de la nuit et ils ont enregistré quel succès elle obtenait auprès des hommes en fonction de la profondeur des bonnets de soutien-gorge qu’elle avait ainsi acquise.
La femme avait été choisie parce qu’elle avait une poitrine menue – un bonnet A – et qu’elle avait été jugée moyennement séduisante par un panel d’étudiants. Les chercheurs lui demandèrent d’aller s’assoir dans une boite de nuit pendant une heure et de regarder la piste de danse avec un air langoureux qui manifestait le désir de danser. Pendant ce temps, un chercheur dissimulé dans la salle procédait au comptage des hommes qui l’invitaient à danser.
Au cours d’une période de 12 semaines, les chercheurs ont augmenté le volume de la poitrine de cette femme en ajoutant des coussins de latex dans son soutien-gorge, pour donner à sa poitrine la taille d’une poitrine de bonnet B, puis C.
Quoique prévisible, l'effet était remarquablement marqué. Lorsqu’elle ne portait aucun coussinet de latex (bonnet A), la femme avait été invitée à danser par 13 hommes. Avec l’adjonction de coussinets qui lui donnaient l’apparence d’un bonnet B, le nombre d’hommes passait à 19. Et avec un bonnet de taille C, elle avait été invitée à danser 44 fois. 

    "PROMPTESSE" D'ESPRIT DE BARBIER

    "PROMPTESSE" D'ESPRIT DE BARBIER
    Guerre au Mali: la France a-t-elle les moyens?


    Florange, Davos, discours de Cameron... les rendez-vous du jour


    Florange, Davos, discours de Cameron... retrouvez en un seul clic les principaux rendez-vous de ce 23 janvier.
    • Florange : les syndicats reçus à l'Elysée
    Les métallos de Florange sont attendus au palais de l'Élysée ce mercredi, déterminés à défendre la nationalisation du site mosellan. Cette piste avait pourtant été enterrée parArcelorMittal et Jean-Marc Ayrault. Mais les syndicats ne lâchent pas et insistent sur le vote d'une loi forçant les industriels à céder un site rentable qu'ils entendent fermer.
    » Florange : le bras de fer se poursuit à l'Elysée

    • Forum économique mondial de Davos : jour 2

    L'événement a début le 22 janvier et se poursuivra jusqu'au 27 janvier. Plus de 2.500 personnes y sont attendues. (http://www.latribune.fr/blogs/inside-davos/20130122trib000744030/davos-2013-c-est-parti.html)
    » La bombe à retardement climatique fait trembler Davos

    » Davos, une plateforme globale pour des problématiques globales
    • Discours de David Cameron
    Le Premier ministre anglais prononcera un discours portant sur le rôle de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne.
    • Système de retraite
    Le Conseil d'orientation des retraites dressera un état des lieux du système de retraite français à 11h.
    Mais aussi...
    • CA de sociétés françaises
    En France, Eurotunnel et BioMérieux dévoileront leur chiffre d'affaire annuel ce mercredi, Somfyannoncera son son chiffre d'affaires au 4ème trimestre 2012, après la clôture de la Bourse de Paris.
    • Résultats de sociétés étrangères
    Apple, United Technologies, McDonald's mais aussi Siemens et Unilever rendront public leurs résultats ce mercredi.

    Buzz : La Redoute vend des figurines spécial "mariage gay"


    La Redoute vend des figurines de couples homos mariés à mettre sur des pièces montées. Une manière de faire le buzz et d'anticiper le vote de la loi instaurant le "mariage pour tous". 

    "Pour un mariage réussi ! Idéal en décoration de gâteaux ou pièce montée ou encore en décoration de table d'apéritif !", peut-on lire sur le site internet de La Redoute à côté des figurines. Le descriptif est clair : "H13 cm. Couple de mariées pour mariage gay- 2 femmes". Le modèle existe aussi en "hommes". Prix : 9,95 €.

    Une manière pour La Redoute, site populaire de vente par correspondance de s'immiscer dans le débat du mariage pour tous. Ces figurines sont au catalogue de La Redoute depuis octobre dernier, selon La Voix du Nord mais elles n'ont été vraiment repérées que le 17 janvier dernier par le site de rencontre gay et chat lesbien français Gayvox. Depuis, la toile s'est emparé de ce "buzz". 

    Tout pour Israël (ou presque): la vie d'une femme agent du Mossad

    Pour les agents féminins du Mossad, la vie ressemble à un film d’espionnage, le glamour en moins. Intrigues, nuits sans sommeil et un peu de flirt de temps en temps dans des conditions de danger permanent sont le lot quotidien de ces femmes d’exception. La raison d’Etat passe toujours en premier, au détriment de la vie de famille. C’est la constatation qu’a faite Michal Shmulovich du Times of Israël qui a interrogé cinq espionnes du Mossad, toutes gradées au minimum au rang de commandeur, l’équivalent du grade de colonel. Il a publié les points saillants de ces interviews:
    Selon une agente nommée Yael, le flirt est couramment employé, et, évidemment, les femmes possèdent certains avantages sur les hommes dans ce domaine. « Un homme qui veut accéder à une zone interdite aura moins de chance d’y pénétrer… Une femme qui sourit a plus de chances de réussir ».
    « Tous les moyens sont permis, et donc nous utilisons aussi notre féminité», explique Efrat, l’agent féminin le plus gradé du Mossad. «Mais même si nous croyons que coucher avec le responsable du personnel de Mahmoud Ahmadinejad nous permettrait de faire avancer la mission, personne ne le permettrait au Mossad. Les rapports sexuels ne font pas partie de l’arsenal des agents féminins. Nous pouvons flirter, mais le sexe marque la limite ».
    Les femmes sont également bien conscientes des dangers auxquels les expose leur vie d’espionne, et des risques que cela suppose pour leurs familles. «Ta vie est finie si tu te fais prendre », explique Efrat. Ella évoque quant à elle la difficulté de quitter sa famille : « Je quitte un foyer sécurisant avec mon mari et mes trois petits enfants dormant en toute sécurité dans leurs lits avec des larmes dans les yeux et une boule dans la gorge ».
    Les femmes notent que le recrutement d’agents féminins est difficile, parce que le mode de vie des agents est très exigeant pour celles qui souhaitent avoir une vie de famille. Ceci explique pourquoi beaucoup de ces espionnes sont des célibataires.
    L'une des missions les plus remarquables menées par les espionnes du Mossad s’est déroulée en 1987, quand une agente nommée Cindy avait réussi à convaincre Mordechai Vanunu, un technicien de la centrale nucléaire de Dimona qui avait vendu des secrets nucléaires à la presse brittanique (Sunday Times), à quitter Londres pour aller en Italie. Arrivé là-bas, Vanunu avait été drogué, puis rapatrié en Israël pour y être jugé.
    Pour Tamir Pardo, qui dirige le Mossad, les femmes font des agents exceptionnels. Il vante leur capacité à faire du multitâche, et à s’effacer personnellement pour atteindre les objectifs de leur mission. « Contrairement aux stéréotypes, on voit que les femmes sont plus talentueuses que les hommes en matière de compréhension du terrain, de lecture des situations, et de conscience spatiale. Quand elles sont bonnes, elles sont très bonnes », dit-il.

      L’immobilier français : une bulle en train d’éclater?

      En France, les fondations sont en train de craquer : le taux de chômage s'établit 10,5%, et il continue d'augmenter. Le secteur privé est de plus en plus figé. Les ventes d’automobiles se sont effondrées de 13% en 2012, alors qu’elles avaient déjà été mauvaises en 2011. Et désormais, une nouvelle menace se profile pour l’économie française : celle d’un krach immobilier, affirme Wolf Richter sur son blog financier, Testosterone Pit.
      A Paris, le nombre de transactions portant sur des propriétés évaluées à 2 millions d’euros ou plus, a baissé de 42% en 2012, et selon une étude de Barnes, un agent immobilier britannique spécialisé dans les propriétés de luxe françaises, les prix de ces propriétés s’est érodé de 10 à 15%. Sur le marché des propriétés de valeur inférieure à 2 millions d’euros, la chute du nombre de transactions a été de 28%. En revanche, sur ce segment, les prix sont restés stables.
      En province, le mouvement est le même, quoique moins marqué. Au cours du 3ème trimestre, les ventes sur une année ont chuté de 20%, alors que la chute n’avait été « que » de 16% au cours du second trimestre.
      Selon l’étude, ce serait la conjonction de la crise de l’euro, des élections et de la création d’une nouvelle tranche de taxation qui expliquerait ce recul.
      L'élection de François Hollande et la création d’une nouvelle taxe pour les super-riches, qui a été retoquée par le Conseil constitutionnel, mais dont une nouvelle mouture est déjà à l’étude, a provoqué un exode massif de Français aisés, et pas seulement des plus riches, qui se dépêchent de mettre en vente leurs propriétés au plus mauvais moment.
      Pour 2013, Barnes estime que le marché restera « hésitant » au moins pendant le premier trimestre, et il prévoit une correction des prix assez modérée. « Les vendeurs n’ont pas encore compris qu’ils devront baisser leur prix de façon bien plus importante, même si les prix à Paris ont déjà baissé de 10% », explique Philippe Chevalier, CEO d’Emile Garcin, une agence immobilière elle aussi spécialisée dans les propriétés de luxe.
      Pire, selon The Economist, l’immobilier français serait surévalué de près de 50% si l’on compare le prix par rapport à la location, et de 35% si l’on compare le prix du bien au revenu disponible des familles. De ce second point de vue, le marché immobilier français serait le plus surcoté du monde.
      Un marché immobilier surévalué dans une économie à l’arrêt: la recette assurée pour le désastre, conclut Richter.

        Identifier l’ennemi !

        Identifier l’ennemi !


        Il y a un temps pour tout. Comme il y a un temps court : le temps d’une manif et ce que certains ont appelé sa « grâce ». Et un temps plus long : celui de l’action en profondeur et de la formation. Dans la mesure du possible, les deux ne doivent pas s’opposer mais coopérer ensemble à des niveaux différents. Le phénomène de la manifestation du 13 janvier nous dit quelque chose du pays réel, son support naturel. Il serait dommage que cette « grâce » précisément ne puisse lui servir pour augmenter enfin sa capacité vitale et politique à se défendre contre un pays légal qui l’ignore et le méprise autant. Au-delà de la question prudentielle du référendum (Présent d’hier) et des actions envisagées par la « Manif pour tous », cela mérite réflexion.

        Lu de l’une des porte-parole de cette manifestation : « La question des droits de l’enfant dépasse largement les clivages traditionnels. C’est parce qu’elle n’était guidée ni par la défense de droits acquis, ni par des revendications catégorielles que la manifestation du 13 janvier a pu rassembler au-delà de tout cercle politique ou religieux établi. » C’est bien évident et c’est heureux. Nous luttons pour le bien commun et la civilisation, au-dessus des partis et au-dessous de la religion si l’on peut dire. Au service de la loi (morale) naturelle, intermédiaire (« metaxu » en grec) universel entre les deux. Dans cet esprit, nous l’avons déjà écrit : nous devons collaborer intelligemment avec tous ceux qui se rapprochent de cette loi supérieure et s’accrochent à elle comme centre de gravité de la tradition et de la politique françaises (Présent du 19 décembre) dans un combat pluri-politique et pluri-religieux qui n’exclut personne en ce sens et surtout pas les supposés extrémistes-de-droite ou intégristes ainsi désignés par la praxis dialectique de la gauche (1) !

        Mais ce n’est pas une raison pour tomber dans un autre piège tendu par la même dialectique : la revendication stérile d’un combatapolitique et aconfessionnel, inodore et incolore. Car la culture de mort et le culte maçonnique qui l’anime dépassent également, à leur manière de contrefaçon, les clivages traditionnels : on en a assez souffert avec les agissements de la droite courbe en matière de lois mortifères, sans même parler de la trahison des clercs ! Or ses militants, eux, ne craignent jamais la « récupération politique », voire politicienne, pourvu qu’elle s’exerce toujours dans le sens « transcendant » d’un « pas d’ennemi à gauche » qui assure stratégiquement toutes leurs conquêtes depuis des lustres.
        On doit bien sûr déplorer que le pays réel incarné par la manif historique du 13 janvier ne soit pratiquement pas représenté par le pays légal. Mais ce n’est pas en s’exonérant d’une critique conséquente de ce régime et en fuyant les quelques élus ou reliquats de partis qui défendent encore le moins mal ce pays réel qu’on arrivera à donner suite à ce sursaut, comme le redoutait aussi Yves Brunaud dansPrésent de samedi. Dépasser les clivages traditionnels n’empêche pas la gauche et la Révolution de demeurer ce qu’ils sont : un mal auquel il faut absolument opposer un mode d’action contre-révolutionnaire, qui implique bien concrètement un « contre »…

        Un (autre) clivage nécessaire !

        Notre combat pour la famille doit s’incarner politiquement et religieusement en identifiant notamment ce mal et en désignant l’ennemi principal et public n° 1. De quoi le « mariage » homo est-il le nom, avec l’idéologie du genre, après l’avortement, avant l’euthanasie et autres transgressions indéfinies ? De l’esprit de gauche maçonnique (jusqu’au sein de la « droite ») et du culte de l’homme bien évidemment dont l’Inspirateur est homicide et menteur depuis le commencement ! C’est un gouvernement et un président socialistes qui en sont aujourd’hui les représentants les plus actifs et qu’il faut empêcher de nuire en les combattant comme tels, en tant que dispensateurs d’erreurs funestes et de crimes contre l’humanité.
        En dépit de ses mérites et de sa réussite indéniables, on peut craindre des bonnes intentions stratégiques de la « Manif pour tous », ce que disait Jean Madiran à propos de la bonne volonté pastorale d’un « Concile pour tous » refusant désormais de condamner les erreurs (Présent du 2 octobre) : « L’esprit humain est ainsi fait qu’il assimile mal une idée vraie si l’on n’en précise pas les contours par une condamnation qui anathématise ce qui lui est contraire. Ne voulant plus entendre parler de condamnation ni d’anathèmes, on les a remplacés par rien pour tenir leur rôle, pourtant indispensable à la vie intellectuelle, à la vie sociale, à la vie religieuse. »
        Par des combats apolitiques et aconfessionnels sans adversaire dûment désigné, les catholiques, sous prétexte de ne pas faire de« communautarisme » ni de « croisade » (contre et comme leurs ennemis plus malins), ont quasiment perdu toutes leurs batailles. Ils se sont réduits temporellement en peau de chagrin, s’aliénant dans un funeste enfouissement laïciste. A tel point qu’Etienne Gilson pouvait dire d’eux, hélas, qu’ils « ne peuvent rien pour la France, parce que politiquement ils ne sont rien ». Que le réveil catholique qui a réellement permis cette grande mobilisation temporelle et spirituelle contre la nouvelle Sodome mondialiste ne s’arrête donc pas en chemin et puisse ainsi démontrer que ce n’est plus tout à fait exact ! « Etre avec le Christ ou contre le Christ, voilà toute la question », disait déjà Pie XII lors dans son radio-message de Noël 1947.
        (1) Comme on l’a vu encore, par ailleurs, dans l’action même pour faire reconnaître le génocide vendéen.

        Conditions de détention : la menace de la Cour européenne

        La surpopulation carcérale, surtout lorsqu'elle s'accompagne de conditions d'hygiène particulièrement dégradées, peut être qualifiée de traitement inhumain et dégradant.

        La Cour européenne a rendu, le 8 janvier 2013, un arrêt Torregiani et a. c. Italie que les autorités françaises vont certainement méditer. Il porte sur les conditions de détention dans les prisons italiennes, et plus précisément sur le surpeuplement carcéral. Les requérants, qui purgent des peines de réclusion dans les prisons de Busto Arsizio et de Piacenza, se plaignent d'occuper à trois des cellules de neuf mètres carrés, dépourvues d'eau chaude et d'éclairage suffisant. La Cour leur donne satisfaction et estime qu'une telle situation constitue une violation de l'article 3 de la Convention européenne. La surpopulation carcérale, surtout lorsqu'elle s'accompagne de conditions d'hygiène particulièrement dégradées, peut donc être qualifiée de traitement inhumain et dégradant.
        La décision du Conseil d’État du 22 décembre 2012
        Pourquoi les autorités françaises doivent-elles s'intéresser à cette décision ? Tout d'abord parce que nul n'ignore que les conditions de détention dans certains établissements pénitentiaires français ne semblent guère différentes de celles dénoncées dans l'arrêt Torregiani.
        Tout récemment, le Conseil d’État, statuant en référé le 22 décembre 2012, a ordonné la dératisation de la prison des Baumettes, estimant que la situation sanitaire de cette prison vétuste était constitutive d'une carence de l'administration dans la protection du droit à la vie et à la dignité des détenus. Observons que le Conseil, comme à son habitude, demeure très prudent et ne donne satisfaction aux requérants que sur une seule question jugée urgente. Mais l'essentiel est qu'il se place sur le fondement de l'article 22 de la loi du 24 novembre 2009, selon lequel "l'administration pénitentiaire garantit à toute personne détenue le respect de sa dignité et de ses droits". Et le Conseil précise qu'elle doit "prendre les mesures propres à protéger la vie des détenus ainsi qu'à leur éviter tout traitement inhumain et dégradant". Pour le juge français, un examen très concret de la situation sanitaire des prisons et des efforts réalisés, ou non réalisés, pour y remédier, peut conduire à considérer que les détenus subissent un "traitement inhumain et dégradant". L'inertie des autorités françaises face à une telle situation pourrait donc conduire les détenus, et surtout leurs conseils, à saisir la Cour européenne.
        Un arrêt-pilote
        Surtout, la Cour européenne a recours à la procédure de l'arrêt-pilote, qui accroit la visibilité de sa décision. Elle s'applique aux "affaires répétitives" qui trouvent leur origine dans un dysfonctionnement chronique du droit interne d'un État. Dans l'affaire Torregiani et autres, la Cour était en pratique saisie d'un grand nombre de requêtes à peu près identiques portant sur la condition pénitentiaire en Italie. L'arrêt-pilote permet alors à la Cour de traiter en priorité une ou plusieurs d'entre elles et d'indiquer ainsi au gouvernement concerné les mesures qu'il doit prendre pour remédier à une situation qui viole la Convention européenne. Les autres affaires pendantes sont alors gelées jusqu'à ce que les mesures adéquates soient prises pour améliorer la situation. Bien entendu, si les autorités n'exécutent pas l'arrêt-pilote, la Cour peut toujours "dégeler" les affaires pendantes et prononcer de nouvelles condamnations.
        Il est vrai que la Cour ne sanctionne pas seulement la situation matérielle dans laquelle se trouvent les établissement pénitentiaires italiens. Elle considère aussi un système juridique qui prive les prisonniers d'un recours efficace pour faire cesser ce type de situation. Le seul recours possible en Italie est en effet le juge d'application des peines qui, en l'espèce, avait effectivement considéré que les prisonniers étaient victimes d'un traitement inhumain et dégradant. Mais cette juridiction ne dispose d'aucun instrument juridique pour faire exécuter sa décision. Tel n'est évidemment pas le cas en France, comme l'a montré le succès de la procédure de référé devant le Conseil d’État, en décembre 2012.
        Il n'en demeure pas moins que le recours à la notion de traitement inhumain et dégradant pour qualifier une situation particulièrement grave de surpopulation carcérale est indépendant des recours ouverts aux victimes. Sur ce point, la situation française est particulièrement préoccupante, et les conseils des personnes détenues pourraient s'engouffrer dans la brèche ouverte par l'arrêt Torregiani et autres. Heureusement, le Garde des Sceaux, Christiane Taubira a annoncé la mise en chantier de trois nouveaux établissements pénitentiaires et la rénovation du parc existant. Espérons que les travaux seront achevés avant la condamnation par la Cour européenne.

        Rythmes scolaires : les profs dans la rue

        Vincent Peillon présentera demain en conseil des ministres son projet pour l’éducation. Une journée de grève nationale est prévue, mais Paris prend les devants : les enseignants des écoles maternelles et élémentaires ont décidé de défiler dans la capitale pour protester contre le retour de la semaine de 4,5 jours. 

        Le bonnet d'âne, Peillon, Hollande et les autres le méritent bien.
        Ils mènent une politique de voyous, à l'image
        d'un Delanoë à Paris.
        Le Ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon a bien du mal à faire passer la réforme des rythmes scolaires. Tous les acteurs de l’éducation étaient pourtant d’accord, lors de la concertation, pour fustiger des journées de classe trop longues et une semaine trop courte.
        Ce consensus n’a pas empêché, pourtant, le Conseil supérieur de l’éducation de rejeter le 8 janvier dernier, massivement, le décret sur les rythmes scolaires. Ce projet propose de ramener la semaine des écoliers à 4,5 jours par semaine. Le texte n’a recueilli que 5 votes favorables. En revanche, il a obtenu 30 abstentions et 14 voix défavorables.
        Le Snuipp-FSU, principal syndicat du primaire, parle d’un projet « incomplet, bricolé et insatisfaisant ». Le secrétaire général du SE-Unsa demande, lui, une revalorisation financière des enseignants…
        Au ministère de l’Éducation nationale, en revanche, on se refuse à y voir un échec des négociations : « Il y a des gens qui ont refusé de voter soit pour des considérations qui nous incitaient à aller plus loin, soit qui demandaient davantage d’informations, soit qui voulaient des choses différentes, ce qui nous laisse penser qu’on n’est pas très loin d’un point d’équilibre qui a vocation a être trouvé dans les jours qui viennent ».
        Le CSE, dont l’avis n’est que consultatif, réunissait notamment syndicats d’enseignants, fédérations de parents d’élève et collectivités locales. Même là où un accord des acteurs de l’éducation semblait possible, tout est bloqué. Et cela grâce aux syndicats, véritables dinosaures de l’Éducation nationale. Aujourd'hui, le mouvement de grève devrait être très suivi et le service minimum d'accueil des élèves n'est prévu que dans 66 des 662 écoles parisiennes.
        Mais quand mettront-ils enfin l’intérêt de l’enfant avant tout le reste ?